Le niveau sonore légal en boîte et en festival passe de 105 à 102 décibels

Publié le par Chayma Mehenna,

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Si, depuis 1998, le niveau sonore maximal autorisé est de 105 décibels, un décret l’abaissant de trois décibels a été publié le mercredi 9 août au Journal officiel du gouvernement pour “protéger l’audition du public”. Une mesure qui tombe sous le sens lorsque l’on sait que 6 à 8 millions de personnes en France (c’est-à-dire 12 à 13 % de la population) sont touchées par des problèmes d’audition, selon l’association Journée nationale de l’audition.

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La nouvelle réglementation s’applique à toutes les discothèques et tous les festivals et établissements dont la capacité d’accueil est supérieure à 300 personnes et diffusant de la musique amplifiée “à titre habituel”. Outre cette baisse du niveau sonore, ces lieux seront tenus d’informer le public sur les risques auditifs, de mettre à disposition des protections auditives gratuites ainsi que de créer des zones de repos auditif ou, à défaut, de ménager des périodes de repos durant lesquelles le niveau sonore ne dépassera pas les 80 décibels. S’il y a des entorses au règlement, les sanctions encourues vont de la contravention de 1 500 euros (3 000 en cas de récidive) à la confiscation du matériel de sonorisation.

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Une mesure facilement applicable pour les clubs mais plus complexe à mettre en pratique pour les salles de concerts, et plus particulièrement les petites salles. À ce propos, l’ingénieur du son Joseph Gatineau explique au journal Le Monde qu’avec une simple batterie, on avoisine les 101 décibels. Si baisser le niveau sonore moyen (mesuré sur quinze minutes) de trois décibels n’a l’air de rien, la différence est sensible puisque cela revient à diviser l’intensité sonore par deux. Pour rappel, le Centre d’information et de documentation sur le bruit l’atteste : “Notre oreille commence à souffrir sans que nous le sachions à partir d’une exposition à 85 décibels pendant 8 heures.”