Vidéo : John Malkovich se glisse dans la peau des meilleurs personnages de David Lynch

Publié le par Théo Chapuis,

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Et c’est pour la bonne cause. 

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Ce n’est un secret pour personne, John Malkovich est un sacré comédien, au sens premier du terme : se glisser dans la peau de n’importe quel personnage est pour lui une volupté de fin gourmet, il l’a prouvé à maintes reprises, dans ses interprétations au cinéma comme dans des séries photo cocasses.

La semaine dernière, l’acteur s’est montré dans de courtes vidéos pastiches de l’univers claustrophobe de David Lynch, pour un projet simplement intitulé Playing Lynch. Il a commencé par livrer sa propre version de l’agent Dale Cooper, de la série Twin Peaks – nos chers collègues de Biiinge vous en parlaient ici.

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Mais John Malkovich était loin d’en avoir fini : après Twin Peaks, on le retrouve grimé sous les airs de Henry, personnage principal de l’étrange Eraserhead (1977), premier long métrage du réalisateur. Il campe le rôle tenu originellement par Jack Nance, acteur fétiche de David Lynch jusqu’à sa mort mystérieuse en 1996. Cette petite scène exquise est à visionner ci-dessus.

On savoure avec encore plus de plaisir l’interprétation de Frank Booth, gangster taré incarné par Dennis Hopper dans Blue Velvet (1986), que livre John Malkovich. Attention, talent :

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Et on frissonne de rire avec son cabotinage sous les traits de la femme dans le radiateur, toujours dans Eraserhead, dont le morceau culte est chanté par Zola Jesus :

La fondation David Lynch

Et si l’un de nos acteurs favoris joue la comédie dans l’univers d’un de nos cinéastes préférés, ce n’est pas pour le seul plaisir des fans, mais surtout pour récolter des fonds pour la fondation David Lynch – ou plutôt, la “Fondation David Lynch pour une éducation fondée sur la conscience et pour la paix mondiale” (David Lynch Foundation For Consciousness-Based Education and World Peace).

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Derrière ce nom un peu pompeux, une organisation à but non lucratif qui vise à enseigner la méditation transcendentale comme outil pour vaincre le stress, auprès de nombreux types de populations : vétérans de guerre, femmes victimes de violences, malades du sida, sans-abris, détenus ou encore Amérindiens ostracisés.

La série Playing Lynch n’est pas terminée : on attend avec impatience John Malkovich dans des réinterprétations d’Elephant Man et du très torturé Lost Highway.