David Fincher va venir tourner son prochain film à Paris

Publié le par Lucille Bion,

(David Fincher © 20th Century Fox)

Michael Fassbender sera aussi de la partie, dans une histoire de tueur en série pour Netflix.

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Après son puissant Mank, dans lequel il s’intéressait à Herman J. Mankiewicz, le scénariste de Citizen Kane, David Fincher a choisi la France pour tourner son prochain projet. Baptisé The Killer, son polar sera une adaptation de la bande dessinée Le Tueur de Matz et Luc Jacamon. Composée de 13 tomes, cette BD suit les cheminements intellectuels d’un tueur à gage qui exécute froidement ses contrats. Nourrie de longs monologues et de souvenirs depuis 1998, cette saga est particulièrement appréciée pour la complexité de son personnage principal : un héros solitaire et sombre qui n’a pas de prénom, tant il multiplie ses personnalités pour honorer ses engagements meurtriers.

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Le scénario de The Killer sera écrit par Andrew Kevin Walker, déjà connu pour son travail sur Seven, Fight Club et The Game. La nouvelle collaboration du duo a donc de quoi réjouir l’industrie du cinéma. D’autant plus que Michael Fassbender se glissera dans le rôle-titre. Adepte des personnages torturés et solitaires comme en témoigne Shame ou Steve Jobs, le comédien germano-irlandais devrait crever l’écran sous la direction du maître.

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Encore le gros lot pour Netflix

Comme l’a annoncé le chef opérateur Erik Messerschmidt, qui a été distingué d’une statuette dorée pour Mank, le tournage devrait avoir lieu en novembre à Paris. Entouré de ces nombreux talents, David Fincher devrait signer un nouveau chef-d’œuvre. Disparu des écrans pendant six ans après Gone Girl, le cinéaste semble s’être remis en selle grâce à Mank, sous la houlette de Netflix. Cette fois encore, The Killer sera produit par le géant du streaming, comme l’annonçait Première.

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En réalité, le cinéaste a signé un contrat d’exclusivité avec Netflix pour quatre ans, comme il l’expliquait au mensuel de cinéma :

“J’ai un contrat d’exclusivité avec eux pour encore quatre ans. Et en fonction de la réception de ‘Mank’, je vais soit aller les voir tout penaud en leur demandant ce que je peux faire pour me racheter, soit me présenter avec l’attitude du connard arrogant qui exigera de faire d’autres films en noir et blanc [rires].

Non, je suis là pour leur livrer du ‘contenu’ – quel que soit le sens de ce mot – susceptible de leur amener des spectateurs, dans ma petite sphère d’influence […]. Si j’ai signé ce deal Netflix, c’est aussi parce que j’aimerais travailler comme Picasso peignait, essayer des choses très différentes, tenter de briser la forme ou de changer de mode fonctionnement. J’aime l’idée d’avoir une ‘œuvre’.”

Une stratégie audacieuse pour David Fincher, qui ne cesse de tuer le game, et tant mieux. 

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