The Girlfriend Game, un court-métrage psychologique sur la destruction d’un couple pervers

Publié le par Lucille Bion,

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Armen Antranikian nous propose un court-métrage psychologique, dans l’esprit d’un film noir, qui raconte la destruction d’un couple pervers et manipulateur. 

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Dans The Girlfriend Game, le cinéaste Armen Antranikian a su transformer ses acteurs en monstres magnifiques. Un jeu de séduction unit un homme et une femme dominés par leurs pulsions. Sauf que leur amour passionnel cache un vice plus profond. Un soir, enivré par l’alcool, l’euphorie et le désir de plaire, l’homme dérape. Devant cet aveu de faiblesse, la femme veut se venger.

Comme dans un film noir, l’héroïne, jouée par Sophie Kargman (qui a un faux air de Natalie Portman), va dominer toute l’intrigue. Lorsque la jalousie entre en jeu, les deux amants se métamorphosent. Entre colère et frustration, le premier devient voyeur, la seconde manipulatrice. Aussi perverse que le personnage d’Amy dans le Gone Girl de David Fincher, l’héroïne nous transporte dans une virée nocturne infernale. Il y a aussi un peu d’Alfred Hitchcock dans cette fable psychologique, où les jumelles de Fenêtre sur cour sont remplacées par des iPhone. Les fans de 90210 Beverly Hills nouvelle génération reconnaîtront également Ryan Eggold, dans le rôle d’une marionnette seulement présente pour sa chair.

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Basé à Los Angeles, le cinéaste pointilleux derrière cette petite pépite a grandi en Allemagne avant d’étudier à Londres. Les personnages complexes et imperturbables de son film semblent avoir été dirigés avec un soupçon d’érotisme. Une histoire dérangeante et moderne qui laisse présager un avenir prometteur à ce réalisateur singulier. Armen Antranikian : un nom à suivre de près.