Brigitte Lahaie retourne au porno devant la caméra d’Olympe de G.

Publié le par Konbini,

Brigitte Lahaie at home in France in August, 2001. (Photo by Frederic SOULOY/Gamma-Rapho via Getty Images)

À 64 ans, elle a accepté de tourner une dernière fois pour la réalisatrice de porno féministes.

A voir aussi sur Konbini

Pour son premier long-métrage, Une dernière fois, un film pornographique sur la vieillesse et la fin de vie qui sera diffusé sur Canal+, la réalisatrice de porno féministe Olympe de G a fait appel à l’ancienne star du X Brigitte Lahaie, aujourd’hui animatrice sur Sud Radio. 

Publicité

Connue pour ses productions féministes et son podcast érotique Voxxx, Olympe de G filmera l’ancienne actrice X dans son “premier film pornérotique depuis 1995“, comme l’a annoncé la réalisatrice sur Twitter.

Publicité

Brigitte Lahaie interprétera Salomé, une femme âgée de 69 ans qui va programmer sa mort mais également la dernière fois qu’elle fera l’amour.

Publicité

Dans leur hors-série spécial sexe, Les Inrockuptibles ont mené un long entretien croisé entre ces deux figures du porno. Ce duo inattendu y raconte les raisons de ce choix. 

Olympe de G cherchait de son côté “une femme à l’aise avec la nudité, avec l’idée de pornographie et d’érotisme, qui sait jouer, qui est comédienne […] Elle m’a dit qu’elle était militante à l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité – ndlr), donc il y avait comme un alignement des planètes.”

De son côté, Brigitte Lahaie raconte qu’elle a d’abord hésité car elle avait “plus à y perdre qu’à y gagner“. “Aujourd’hui, ça marche très bien pour moi à la radio et me remettre nue pour tourner des scènes érotiques, au regard de ce que j’avais été dans la splendeur de ma jeunesse, c’était risqué.

Publicité

La réalisatrice était guidée, comme dans chacune de ses productions, par l’envie de “proposer aux gens de voir de la beauté et du sexy là où ils n’ont pas l’habitude d’aller les chercher.” L’unique condition imposée par Brigitte Lahaie pour cette ultime performance était que l’on ne filme pas son sexe en gros plan, une contrainte que la réalisatrice a pris comme un challenge et l’occasion d’adapter son scénario.