Taylor Swift est au cœur d’un bad buzz sur Twitter depuis la sortie de son clip “Look What You Made Me Do”. De nombreux internautes l’accusent d’avoir copié la vidéo “Formation” de Beyoncé. Compilation des tweets les plus railleurs.
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La vidéo du dernier single de Taylor Swift, “Look What You Made Me Do”, vient de battre le record du clip le plus vu de tous les temps en 24 heures sur YouTube selon Deadline. S’il a ravi les fans de la chanteuse, le clip déchaîne également les passions sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes affirment voir des similitudes flagrantes entre la vidéo de “Look What You Made Me Do” et celle de “Formation” de Beyoncé.
Entre raillerie et indignation, les twittos accusent la star de la country de manquer d’originalité voire de personnalité. Car en plus d’être soupçonnée d’être pro-Trump, Taylor Swift est perçue par beaucoup comme le stéréotype de la chanteuse pop blanche qui copie les artistes de musique urbaine afro-américaine. Une forme d’appropriation culturelle dénoncée par les fans de Beyoncé. Certains n’ont d’ailleurs pas hésité à tourner les paroles de “Look What You Made Me Do” en dérision.
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taylor swift wanna be beyonce so bad. fake surprise album drop, aesthetics. girl bye.
— bad demonicana (@bad_dominicana) 25 août 2017
Traduction : “Taylor Swift essaye tellement être Beyoncé. Fake sortie d’album surprise, fake esthétique. Meuf, bye.”
The song is a poor man's Britney, the video's gonna be a poor man's Beyonce. Taylor Swift wants to be anyone but Taylor Swift. pic.twitter.com/Krar1JFuNJ
— Feitelberg (@FeitsBarstool) 25 août 2017
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Traduction : “Le son est un Britney de mauvaise qualité, la vidéo est un Beyoncé de mauvaise qualité. Taylor Swift veut être tout le monde sauf elle-même.”
Reprenant les paroles originales de Beyoncé dans “Formation”, ce twittos détourne la fameuse line : “When he fucks me good I take his ass to Red Lobster” (“Quand il me baise bien je l’emmène chez Red Lobster”). Très populaire auprès de la communauté afro-américaine, Red Lobster est une chaîne de restaurants spécialisée, comme son nom l’indique, dans le homard. Au contraire, les restaurants Cracker Barrel promeuvent la culture country (blanche) du sud des États-Unis. Une opposition symbolique et lourde de significations.
When he fuck me good I take his ass to Cracker Barrel. pic.twitter.com/y4x1m2cDRD
— Michael Arceneaux (@youngsinick) 25 août 2017
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Dans le même esprit, c’est la fameuse line d’ouverture du morceau “Formation” qui est ici parodiée à la sauce Taylor Swift. “Okay ladies let’s get in formation” devient alors “Okay ladies let’s gentrification”. Pour rappel, le terme de “gentrification” désigne le processus de transformation économique et sociale d’un quartier urbain au profit d’une classe sociale supérieure.
"Okay ladies now let's gentrification." pic.twitter.com/B8xL0oxrKl
— Kar L. Stine (@karyewest) 25 août 2017
Aux États-Unis, les cafés Starbucks sont considérés comme l’enseigne blanche et bourgeoise par excellence. Au même titre, de manière caricaturale, que la mayonnaise et surtout que l’Amérique de Donald Trump.
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My daddy Trump supporter, Momma Starbucks drinker,
— Matt Stark (@_MatthewBoomin_) 25 août 2017
You mix the mayonnaise with the privilege make a country singer (singer) pic.twitter.com/FE0bPhGOHk
Traduction : “Mon père soutient Trump, ma mère est fan de Starbucks, on mixe mayonnaise et privilèges (de blancs) et ça donne une chanteuse country.”