Vidéo : je suis le fils de Pablo Escobar

Publié le par Anouck Renaud,

"J’ai reçu des menaces car je n’étais pas devenu Pablo Escobar 2.0."

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À quoi ressemble la vie lorsqu’on est le fils du plus important narcotrafiquant mondial ? 

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À en croire Sebastian Marroquin, le fils de Pablo Escobar, son enfance est bien loin de l’image glamour et excitante que les séries donnent à voir.

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Oui, Pablo Escobar était riche à souhait et possédait les plus belles maisons et voitures de Colombie, mais “il n’était pas heureux du tout” car il ne pouvait pas profiter de sa vie à cause de la violence inhérente au trafic de drogue.

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De sa naissance jusqu’à la mort de son père, Juan Pablo Escobar [son nom de naissance, ndlr] a vécu entouré de gardes armés jusqu’au cou. Sa vie aux côtés de son père n’a été faite que de cavales, avec la crainte permanente d’être assassiné.

Après la mort de son père, en 1993, il tente de changer de vie. Mais la chose n’est pas aisée quand on s’appelle Escobar. Une nouvelle identité et des déménagements successifs à l’autre bout du monde ne suffisent pas. Les nombreux ennemis de son père tentent de le retrouver par tous les moyens et tout le monde lui fait payer d’être le fils de son père.

Sa seule solution pour tenter de vivre (presque) normalement a été d’assumer le mal qu’a pu faire son père. Don d’argent, lettres d’excuses aux familles des victimes et même prises de parole publiques pour légaliser la cocaïne, seule manière selon lui de réguler les trafics et de limiter la violence inhérente quand des grosses sommes d’argent sont en jeu.

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Pour Konbini News, il revient sur son enfance un peu à part et sur la nécessité de partager son histoire pour éviter qu’elle ne se reproduise.