Réchauffement climatique : le GIEC appelle à des efforts “sans précédent”

Publié le par Konbini,

Empty boat in dry desert field

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Les États à l’initiative de l’Accord de Paris, scellé lors de la COP21, ont commandé au GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, un rapport spécial sur les impacts d’un réchauffement global de 1,5 °C.

Des scientifiques du monde entier se sont donc réunis la semaine dernière en Corée du Sud et ont étudié 6 000 publications scientifiques pour composer et comparer deux scénarios pour notre planète : celui d’un monde affichant 1,5 °C supplémentaire et un autre affichant 2 °C supplémentaires à l’horizon 2100.

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Dans un résumé de leur rapport de 400 pages à l’intention des décideurs politiques, les experts confirment que le seuil des 1,5 °C sera franchi entre 2030 et 2052 et que les impacts seront sévères. Cependant, un monde à +1,5 °C sera plus vivable pour l’homme et la nature qu’un monde à +2 °C. Un demi-degré de différence limiterait par exemple la hausse du niveau de la mer de 10 centimètres, épargnant 10 millions de personnes de catastrophes climatiques. Ce même demi-degré limiterait également la fonte complète de la banquise d’une fois par siècle à une fois par décennie.

Pour le GIEC, il est possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, mais au prix de “transitions sans précédent dans tous les aspects de la société”, indique Valérie Masson-Delmotte, climatologue et coprésidente du groupe de travail sur les sciences du climat du GIEC.

Cette synthèse, adoptée à l’unanimité par 195 États à l’issue de négociations tendues, notamment avec les États-Unis et l’Arabie saoudite, répond à un double objectif : lancer une nouvelle alerte sur l’urgence d’actions concrètes en faveur du climat et servir de feuille de route aux États pour revoir à la hausse leurs ambitions climatiques en vue de la COP 24, qui se tiendra du 3 au 14 décembre prochains en Pologne.