Elles ont bien failli finir à la poubelle. Grâce à Cécile, une salariée d’un bureau d’études en environnement à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), détachée pour quelques jours à la déchetterie de Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime), près de 200 lettres d’amour ont retrouvé leur famille, rapporte La Nouvelle République.
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Elles étaient cachées sous une montagne de journaux empilés dans une remorque et déposées par un homme à la déchetterie de Saint-Jean-d’Angély, mercredi 2 décembre.
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“Le monsieur qui l’a amenée nous a expliqué qu’il avait trouvé tout ça dans le grenier d’une maison qu’il avait acheté pour la retaper. Il n’avait pas regardé le contenu dans le détail, il voulait juste s’en débarrasser”, témoigne Cécile dans les colonnes de La Nouvelle République.
La suite de l’histoire a tout du conte de Noël.
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Dans un petit carton, sous cet amas de papiers, Cécile découvre des dizaines de lettres d’amour datées des années 1940, toutes adressées à une certaine “Mademoiselle Aimée R.”, à Loubillé dans les Deux-Sèvres.
Elles sont toutes signées de la main du même homme – un certain Pierre – et pour la plupart datent de la Seconde Guerre mondiale.
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“C’était trop de souvenirs, peut-être que si ça appartenait à ma grand-mère, j’aurais bien voulu les récupérer…”, explique Cécile.
A priori, il y a trop peu d’éléments pour retrouver les membres de la famille de Pierre ou Aimée. Elle tente quand même de poster un message sur Twitter.
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Son appel à témoins est retweeté plus de 10 000 fois. Quelques heures plus tard : bingo, un certain Jean-Christophe Popinot lui répond.
Les lettres ont ainsi pu être restituées à l’une des deux filles de Pierre et Aimée encore vivante, une certaine Claudine.
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