PMA : Jean-Marie Le Pen y est favorable “pour se défendre contre l’invasion migratoire”

Publié le par Astrid Van Laer,

© JACQUES DEMARTHON / AFP

"Je préfère un enfant sans père que pas d’enfant du tout", a-t-il également déclaré.

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Alors que la problématique de l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes revient au cœur du débat public, Jean-Marie Le Pen a émis un avis à rebours de celui défendu par sa formation politique.

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Dans un entretien accordé au Figaro, publié le 23 juillet, il a expliqué, “à titre personnel”, ne pas y être opposé, précisant toutefois : “même s’il ne s’agit pas d’un combat fondamental et qu’il existe, à mon sens, des urgences plus prégnantes”. Et de poursuivre :

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“Je suis pour les enfants. La morale dira bien ce qu’elle a à dire sur la façon de les faire. À titre personnel, je préfère la méthode traditionnelle. Mais après tout… Je préfère un enfant sans père que pas d’enfant du tout.”

Mais il dispose d’une justification, somme toute pas si surprenante lorsque l’on connaît son positionnement politique, que voici :

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“La population est passée dans les cinquante dernières années de 3 à 8 milliards et reste en expansion continue.

Cela va engendrer des situations dramatiques dans le monde, particulièrement chez nous, en Europe, qui est considérée comme un eldorado.”

Ce qui amène donc l’ancien eurodéputé à conclure : “nous devons nous défendre contre l’invasion migratoire, qui tient avant tout à une différence de dynamique démographique considérable entre le continent boréal et le reste du monde”.

À l’inverse, la présidente du Rassemblement national, la fille de Jean-Marie Le Pen, Marine le Pen, est radicalement opposée à l’extension de la PMA à toutes les femmes. Selon celle-ci, “cette procédure doit être réservée aux couples qui ont des problèmes d’infertilité”.

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Et Marine Le Pen d’expliquer : “l’enfant a un père et une mère, cette filiation doit être reconnue : on ne peut pas mentir légalement à un enfant.”