L’Arctique en proie à des feux de forêts sans précédent

Publié le par Clothilde Bru,

© Kirill Shipitsin, Getty

Partout à travers le monde, les signes du réchauffement climatique sont de plus en plus inquiétants.

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“Toujours impossible d’estimer le nombre de feux de forêts aujourd’hui en Sibérie, qui dégagent des quantités impressionnantes de fumée.”

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Si vous étiez préoccupés par les épisodes de canicule en Europe, les nouvelles qui nous arrivent du cercle polaire arctique ne vont pas vous rassurer. Et pour cause : depuis le mois de juin, cette région qui entoure le pôle Nord de la Terre, brûle.

En deux mois, une centaine d’incendies ont éclaté de l’Alaska à la Sibérie en passant par le Groenland comme le rapporte le site internet Radio Canada. C’est deux fois plus que l’année dernière, alors que la situation était déjà critique.

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Selon Mark Parrington, chercheur principal au Service de surveillance de l’atmosphère de Copernicus (CAMS), cité par Radio Canada, c’est parce que dans l’Arctique, les températures augmentent à un rythme plus rapide que la moyenne mondiale.

En Sibérie, l’équivalent de trois départements français parti en fumée

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Si ces feux de forêts touchent pour la plupart des régions inhabitées, certaines villes en Sibérie étouffent. Selon France Info, l’équivalent de trois départements français est parti en fumée dans cette région de l’est de la Russie.”On a la nausée à cause de l’odeur qui est atroce”, décrit une femme citée par le site d’information en ligne.

Le pays s’est ainsi mis en état d’alerte “ciel noir“, pour protéger les populations les plus sensibles à la pollution. Les entreprises, de leur côté, sont encouragées à limiter leurs activités, précise Le Monde.

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Au Groenland, les températures sont 10 °C au-dessus des moyennes de saison. Ces feux de forêts sont évidemment une conséquence alarmante du réchauffement climatique, qu’ils contribuent, comme un cercle vicieux, à intensifier.

Aussi les scientifiques s’inquiètent-ils de la suite. En effet, des incendies auraient été signalés plus au nord qu’habituellement à cette saison. Or on trouve dans ces régions des sols tourbeux qui peuvent brûler pendant des jours, voire des mois, comme le précise Futura Sciences.

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