Joe Biden choisit Kamala Harris, première colistière noire, pour défier Trump

Publié le par Hugo Coignard,

© SAUL LOEB / AFP

La sénatrice pourrait devenir la première femme noire vice-présidente des États-Unis.

A voir aussi sur Konbini

Dans une décision historique, le candidat démocrate à la Maison-Blanche Joe Biden a choisi la sénatrice Kamala Harris pour défier avec lui Donald Trump le 3 novembre, première femme noire colistière aux États-Unis qui pourrait aussi devenir la première vice-présidente.

Publicité

Publicité

À 55 ans, la sénatrice de Californie est aussi la première personne d’origine indienne à briguer la vice-présidence des États-Unis. 

Publicité

En route pour la victoire“, a tweeté Joe Biden, 77 ans, dans la soirée, après une avalanche de réactions positives chez les grands noms démocrates mais aussi les sportifs, avec LeBron James, ou les célébrités comme Taylor Swift.

Trump tacle Kamala Harris

Donald Trump a lui vite donné le ton des échanges à venir. “Joe le mou et Kamala l’imposture, faits pour être ensemble, mauvais pour l’Amérique“, dénonce une vidéo tweetée par le président américain. 

Publicité

En conférence de presse, il s’est dit “surpris” par cette décision, en taclant la nouvelle colistière pour ses performances “médiocres” à la primaire démocrate.

Malgré des débuts en fanfare, Kamala Harris avait jeté l’éponge dès décembre dans la course à l’investiture présidentielle, avant même le premier scrutin, faute de bons résultats et de moyens, puis s’était ralliée derrière Joe Biden en mars.

Seconde sénatrice noire américaine

Fille d’immigrés jamaïcain et indienne, Kamala Harris accumule déjà les titres de pionnière. 

Publicité

Après deux mandats de procureure à San Francisco (2004-2011), elle avait été élue, deux fois, procureure générale de Californie (2011-2017), devenant alors la première femme, mais aussi la première personne noire, à diriger les services judiciaires de l’État le plus peuplé du pays.

Puis en janvier 2017, elle avait prêté serment au Sénat à Washington, s’inscrivant comme la première femme originaire d’Asie du Sud et seulement la seconde sénatrice noire dans l’histoire américaine.

Barack Obama s’est réjoui de cette décision “en plein dans le mille“. Elle qui rêvait de briser le plafond de verre en devenant la première femme présidente des États-Unis, Hillary Clinton, candidate malheureuse en 2016, s’est dite “ravie” de voir ce duo “historique“.

Publicité

Konbini news avec AFP