“Je dis aux hommes : violez les femmes”, la nouvelle sortie polémique d’Alain Finkielkraut

Publié le par Clothilde Bru,

Capture LCI

Sous couvert de second degré, le polémiste a tenu des propos qui dérangent.

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Le mercredi 13 novembre, l’objet de l’émission La Grande Confrontation, animée par David Pujadas sur LCI, était : “Toutes les opinions sont-elles bonnes à dire ?” Au lendemain de sa diffusion, le débat continue sur Twitter après que le philosophe Alain Finkielkraut s’est lancé dans une diatribe sur le viol.

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Alors que la discussion tournait autour du thème “Peut-on rire de tout ?”, avec en préambule le sketch de Jean-Marie Bigard sur le “lâcher de salopes”, ou encore la blague de Tex sur les violences conjugales, la militante féministe Caroline de Haas a fermement condamné l’humour sexiste.

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“Ils ne peuvent ignorer que quand ils tiennent ce genre de propos, ils banalisent de fait les violences”, analyse la militante du collectif Nous toutes.

“Violez, violez, violez ! Je dis aux hommes : violez les femmes. D’ailleurs, je viole la mienne tous les soirs”, la coupe alors le philosophe, grand habitué des provocations les plus nauséabondes.

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Caroline de Haas réclame des excuses

“Vous n’avez pas le droit de dire ça !”, réplique-t-elle. Puis David Pujadas tente de tempérer le débat, en arguant que c’était du second degré. La séquence où le philosophe éructe a été partagée sur le compte Twitter de Nous toutes. En quelques heures, elle a été visionnée plusieurs dizaines de milliers de fois et a suscité de nombreux commentaires.

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Caroline de Haas est également revenue sur la polémique sur Twitter.

Depuis, le débat se poursuit sur Internet, entre ceux qui y voient de l’humour (et dénoncent l’aspect tronqué de la séquence) et ceux qui considèrent que tenir ce genre de propos est inadmissible.

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Pour Caroline de Haas, contactée par Konbini news, il n’y a pas de second degré possible pour ce genre de propos : “J’aimerais qu’on m’explique dans quel foutu contexte dire ‘je viole ma femme tous les soirs’ est acceptable.”

Quant à savoir si Alain Finkielkraut devrait être condamné, la militante ajoute : “Il devrait s’excuser.” Par ailleurs, de nombreux internautes ont tagué le CSA sur Twitter pour qu’il sanctionne la chaîne.

Alain Finkielkraut n’était pas joignable à l’heure où nous avons publié cet article.