Et pendant ce temps : 97 bébés tortues d’une espèce menacée naissent sur une plage déserte

Publié le par Astrid Van Laer,

© MartinHristov / Getty Images

Enfin une bonne nouvelle !

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*Chaque jour, Konbini news s’engage à faire de la place à de l’information qui n’a rien à voir avec l’épidémie de coronavirus. Ça s’appelle “Et pendant ce temps” et aujourd’hui, notre regard se tourne vers le Brésil.

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Elle a failli passer inaperçue, pandémie de coronavirus et interdiction de se rassembler sur les plages obligent, mais voici la bonne nouvelle du jour : près de cent tortues marines sont nées dimanche 22 février sur la plage de Janga, dans la ville de Paulista située dans l’État brésilien de Pernambouc.

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La consigne du confinement total est en effet martelée par le gouverneur de l’État, Paulo Camâra, en dépit des réserves et fortes critiques émises par le président Jair Bolsonaro ces dernières semaines. Épargnées par les promeneurs, d’habitude nombreux, 97 tortues dites “imbriquées”, ont donc pu percer la coque de leurs œufs dans un calme absolu.

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La municipalité a annoncé l’heureuse nouvelle en postant une vidéo montrant les bébés reptiles se diriger vers la mer, précisant d’où provenait l’enregistrement : 

“La dernière fois que c’est arrivé, la plage était remplie de familles venues filmer l’éclosion des œufs et le chemin des tortues vers la mer.

Cette fois, en raison des restrictions dues à la pandémie de coronavirus, les familles n’ont pas pu y assister. Mais nos techniciens de l’équipe environnement de la ville, qui ont fait tout le suivi du nid, ont pu filmer la scène.”

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“C’est merveilleux”

Roberto Couto, le secrétaire en charge de l’environnement de la ville, s’est réjoui dans les colonnes du Guardian, à qui il a déclaré : “C’est vraiment magnifique parce que l’on peut voir l’instant exact où les bébés sortent des œufs et… observer leur petite marche à travers la plage. C’est merveilleux. C’est un sentiment merveilleux et extraordinaire.”

Une nouvelle d’autant plus réjouissante que cette espèce de tortue, la “tortue imbriquée”, est classée comme une espèce “en danger critique d’extinction”.

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Cette espèce, comme les autres tortues marines, est protégée par la Convention de Washington, également appelée CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction, ratifiée par 183 pays), qui en a interdit son commerce.

Malgré cela, l’effectif mondial de tortues imbriquées “a baissé de plus de 80 % au cours du siècle dernier, le nombre de femelles pouvant pondre s’élevant à environ 8 000”, souligne WWF.