Drôme : trois détenus libérés car aucune escorte ne pouvait les emmener à l’audience

Publié le par Astrid Van Laer,

Image d’illustration © Nitinai Sangunsri / EyeEm

Deux devaient être jugés pour "violences conjugales", un troisième pour "trafic de stupéfiant". L’audience est reportée au 31 mai.

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Hasard du calendrier, conséquences indirectes de la pandémie et couac administratif ont mené lundi 26 avril à une situation rarissime : trois détenus ont été remis en liberté, faute d’escorte disponible. Ces derniers avaient été incarcérés, l’un pour “trafic de stupéfiant” et les autres pour “violences conjugales”.

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Les prévenus devaient passer en comparution immédiate au tribunal de Valence, dans la Drôme, comme le rapporte France Bleu, qui dévoile l’imbroglio. Les agents de Saint-Quentin-Fallavier en charge des escortes étaient tous en formation obligatoire ce jour-là en raison d’un calendrier perturbé par la crise sanitaire.

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“S’ils ne la passent pas tous les trois mois, ils ne peuvent plus travailler”, détaille France Bleu, qui ajoute qu’il n’était pas possible de demander du renfort à des policiers en raison d’un nombre important d’effectifs manquants puisque le commissariat de Valence “est un cluster”.

Puisqu’ils n’ont pas pu être jugés et qu’il était légalement impossible de les maintenir en détention, les détenus ont par conséquent été remis en liberté. Ils seront donc reconvoqués pour une audience de comparution immédiate le 31 mai prochain, mais demeurent libres d’ici là.

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France Bleu précise que les compagnes des deux hommes accusés de violences conjugales pourraient “bénéficier d’un ‘téléphone grave danger’ en attendant que les procès puissent se tenir”.