Coronavirus : le ministre de la Santé débloque “260 millions d’aides pour les hôpitaux”

Publié le par Astrid Van Laer,

© Ludovic MARIN / AFP

Et rappelle que les masques "sont utiles à tous ceux qui ont été en contact rapproché avec un malade".

A voir aussi sur Konbini

Olivier Véran, le nouveau ministre de la Santé, a déclaré ce matin que le gouvernement allait “débloquer 260 millions d’aides pour les hôpitaux” pour faire face à l’épidémie du coronavirus. Invité sur BFMTV, Olivier Véran a expliqué que cette somme allait être prélevée sur “les réserves du budget 2019 non dépensées”, détaillant :

Publicité

“Il y avait sur l’exercice budgétaire, le budget 2019, des hôpitaux français [publics et privés] de l’argent qui n’avait pas été dépensé, de l’argent important : 260 millions d’euros.

C’est ce que l’on appelle une mise en réserve. Ces 260 millions d’euros, je les libère, je les débloque pour les hôpitaux français.”

Publicité

À la question “est-ce que les hôpitaux français sont prêts ?”, le ministre a répondu : “les hôpitaux français sont toujours prêts, nous avons un hôpital qui est un bijou”

Puis, évoquant une “menace épidémique qui se rapproche”, il a assuré que le ministère faisait en sorte de “fournir tout le matériel nécessaire aux hôpitaux et aux professionnels de santé de ville” et a promis de soutenir “le protocole et la formation”.

Publicité

Concernant le matériel, il a déclaré que 5 millions de masques chirurgicaux ont été distribués “dans les Agences Régionales de Santé et auprès des établissements de santé ainsi que dans les Ehpad” et que 10 millions de masques ont été déstockés. “Ils sont partis dans des camions, aux quatre coins du pays et sont répartis dans toutes les pharmacies d’officine du territoire”, a-t-il poursuivi.

Il a également rappelé que “les masques sont utiles à tous ceux qui ont été en contact rapproché avec un malade, et notamment aux professionnels de santé”.

Publicité

Lors du dernier bilan établi lundi 2 mars au soir, la France comptait 191 cas et trois personnes décédées depuis le début de l’épidémie.