Comment vivre la toxicomanie de son enfant (et le soutenir en tant que proche aidant) ?

Publié le par Constance Derouin,

Le quotidien des proches d’une personne toxicomane est rythmé par un combat contre l’addiction, jusqu’à en oublier sa propre vie.

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Une consommation de cannabis au lycée, “comme tous les jeunes”, qui laisse place à une bouffée délirante quelques années plus tard. Le diagnostic du premier centre qui accueillera son enfant sera une première déflagration pour Roselyne Febvre : son fils est toxicomane. La journaliste a découvert la toxicomanie de son fils il y a désormais cinq ans, et vit depuis au gré d’une lutte contre l’addiction.

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Le quotidien d’un proche aidant est saccadé par les hospitalisations, rechutes, mais également des moments de quiétude. Pourtant, chaque instant du quotidien, comme l’explique Roselyne Febvre, reste suspendu à la suspicion. Que va-t-il se passer ? Cette mère parle d’une surveillance permanente, une infantilisation contrainte de son fils, parfois hospitalisé en unité fermée.

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La palette d’émotions ressenties par un proche aidant face à la maladie est aussi vaste que le nombre d’explications que les médecins tentent de donner. Déni, culpabilité, peur constante et impuissance d’un parent face à son enfant en souffrance, jusqu’à l’oubli de soi : Roselyne Febvre évoque une atmosphère de repli intérieur face à l’incompréhension qui l’entourait, jusqu’à ne pas écouter ses propres maux.

Elle livre le témoignage d’un quotidien rythmé par la volonté d’aider son enfant, mais souligne l’importance de s’écouter en tant qu’aidant.

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