Christophe Chalençon évoque la possibilité d’un coup d’État militaire

Publié le par abouviala,

@PiazzapulitaLA7 / Twitter

Ce gilet jaune du Vaucluse a déclaré que des paramilitaires étaient prêts à intervenir pour "faire tomber le pouvoir".

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“On a des gens, des paramilitaires qui sont prêts à intervenir”

Christophe Chalençon, ce gilet jaune du Vaucluse aux positions proches de l’extrême droite, défraye de nouveau la chronique. La chaîne italienne La7 a diffusé dans l’émission Piazzapulita une interview en caméra cachée, dans laquelle il explique que des troupes paramilitaires seraient prêtes à intervenir pour faire tomber Emmanuel Macron.

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“Je sais que je risque beaucoup. Je peux me prendre une balle dans la tête à n’importe quel moment. Mais j’en ai rien à foutre. J’irai au bout de mes convictions, parce que s’ils me mettent une balle dans la tête, Macron il est passé à la guillotine. On est arrivé à un tel point de confrontation, que s’ils m’abattent, il est mort aussi. Parce que le peuple il rentre dans l’Élysée et il démonte tout. Lui, sa femme, et toute la clique. On est plusieurs comme ça. S’ils en touchent un, on a des gens, des paramilitaires qui sont prêts à intervenir parce qu’ils veulent aussi faire tomber le pouvoir. Donc aujourd’hui tout le monde est calme, mais on est à la limite de la guerre civile. Donc soit il y a une solution politique très rapidement, parce que derrière il y a des gens qui sont prêts à intervenir de partout.”

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Ce n’est pas la première fois qu’il se prononce en faveur d’un putsch militaire. Il s’était déjà démarqué en demandant la nomination du général de Villiers, un “homme de poigne” disait-il à l’antenne d’Europe 1. Au-delà de la personnalité de Christophe Chalençon, le général à la retraite, Didier Bazin, avait déjà suggéré l’hypothèse d’une prise de pouvoir des militaires sur sa page Facebook, comme nous le révélait La Dépêche du Midi.

“Nous sommes quelques officiers généraux tout à fait disposés à venir vous apprendre à faire de la politique, ou à vous remplacer si vous voulez partir, ce que vous ferez bientôt.”

Il avait également signé, avec d’autres généraux, un appel contre le Pacte de Marrakech de l’ONU, utilisant une rhétorique nationaliste et anti-immigration proche de celle de l’extrême droite.

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France-Italie : la rencontre qui fâche

En rencontrant des gilets jaunes dont Christophe Chalençon, le vice-premier ministre Italien et président du Mouvement 5 étoiles, Luigi di Maio, avait déjà déclenché une crise diplomatique historique entre les deux pays. Des gilets jaunes, dont Maxime Nicolle, s’étaient désolidarisés de cette rencontre en appelant à un rassemblement de gilets jaunes en Italie.

La prise de parole de Christophe Chalençon en Italie, est un nouvel épisode dans la relation tumultueuse entre les deux pays. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner a rapidement répondu sur Twitter, ironisant sur ce qu’il nomme “une comédie à l’italienne”.

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Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, Christophe Chalençon explique qu’il n’aurait jamais appelé à un coup d’État.“N’ayant pas un langage technocratique, je m’exprime avec des mots qui peuvent parfois être réinterprétés.” Il se défend d’appartenir à ces groupes paramilitaires et se dit victime d’une manipulation.