Fin de vie : Alain Cocq a été hospitalisé au 3e jour d’arrêt des traitements

Publié le par Clothilde Bru,

© Konbini news

Il avait choisi de se laisser mourir en direct pour interpeller l'État français sur la fin de vie.

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Alain Cocq a été hospitalisé lundi 7 septembre en début de soirée, quatre jours après avoir arrêté de se nourrir et de prendre les traitements qui le maintenaient en vie, a déclaré sa mandataire Sophie Medjeberg contactée par Konbini news. 

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Alain Cocq est atteint d’une maladie orpheline incurable qui lui cause des douleurs insoutenables depuis des années. Celui qui se décrivait comme “en phase terminale” depuis 34 ans, avait décidé de retransmettre son agonie en direct sur Facebook.

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Cette décision radicale faisait suite au refus d’Emmanuel Macron d’autoriser un médecin à lui prescrire un barbiturique.

“Parce que je ne me situe pas au-dessus des lois, je ne suis pas en mesure d’accéder à votre demande”, avait écrit le président à Alain Cocq.

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Quelques heures avant de cesser toute alimentation, hydratation et traitement il avait accordé une interview à Konbini news. 

Facebook avait finalement bloqué la diffusion en vidéo de l’agonie de ce Dijonnais de 57 ans, samedi 5 septembre à midi, quelques heures après le début de la retransmission. 

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Incertitudes autour des circonstances de son hospitalisation

Les circonstances dans lesquelles Alain Cocq a été hospitalisé restent à déterminer. “On m’a tenu à l’écart“, nous a assuré Sophie Medjeberg qui rappelle que cette hospitalisation va à l’encontre de la volonté d’Alain Cocq. Pour autant, rien n’indique qu’il ait été hospitalisé de force.

Selon celle qui est aussi vice-présidente de l’association Handi-Mais-Pas-Que, le quinquagénaire a été hospitalisé au CHU de Dijon. “Son état s’était détérioré. Il avait du sang dans les urines et la température de son corps avait baissé. On était proche de la fin”, raconte-t-elle à Konbini news. 

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Elle redoute que les médecins ne tentent de soigner celui qui souhaitait fermement mourir.

“Ce n’est pas la première fois qu’Alain serait réanimé contre sa volonté. Il ne fera pas machine arrière”, assure-t-elle.

La maladie dont souffre Alain Cocq fait se coller les parois de ses artères, ce qui entraîne une ischémie, soit un arrêt ou une insuffisance de la circulation du sang dans un tissu ou un organe, précise l’AFP.

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