“Aujourd’hui, est-ce que vous avez l’impression de soigner les patients qui viennent ici ? − Non, je fais de la maltraitance.”
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Hugo Clément et Clément Brelet se sont rendus à l’hôpital psychiatrique du Rouvray, près de Rouen, où les infirmiers et infirmières sont en grève de la faim depuis dix jours. Ils réclament une augmentation des effectifs en urgence et des moyens “pour soigner, pas pour enfermer”.
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Pour l’instant, le ministère de la Santé refuse la création de nouveaux postes. Pour faire face à la surpopulation de l’établissement, la réponse de la direction est de “rajouter des lits de camp dans les placards”, explique Marc-Aurélien, aide-soignant depuis sept ans.
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