Le tribunal correctionnel de Reims (Marne) a relaxé mardi 28 janvier le docteur Vincent Sanchez, qui était poursuivi pour “non-assistance à personne en danger” par les parents de Vincent Lambert, décédé le 11 juillet suite à l’arrêt de ses traitements.
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“Il est très probable que nous relèverons appel de cette décision”, a déclaré Me Jean Paillot, l’un des avocats de Viviane et Pierre Lambert, à l’issue de l’audience.
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Le tribunal de Reims a totalement suivi les réquisitions du procureur Matthieu Bourrette. Comme lui, il estime que le chef du service de soins palliatifs et de l’unité des cérébrolésés du CHU de Reims a “parfaitement respecté ses obligations légales”.
Selon le tribunal, la procédure collégiale qui a amené à l’arrêt des traitements de Vincent Lambert n’a pas porté atteinte à l’intégrité du patient qui était en état végétatif depuis plusieurs années.
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Le tribunal a souligné par ailleurs que l’action des parents de Vincent Lambert n’avait “d’autres motifs que de s’opposer à la loi Leonetti-Claeys” sur la fin de vie.
Depuis son accident de voiture en 2008, Vincent Lambert était tétraplégique et en état végétatif. Pendant près plus de dix ans, sa famille s’est livré une bataille judiciaire, ses parents, Viviane et Pierre Lambert, refusant catégoriquement l’arrêt des traitements.