Vous n’avez besoin que d’un seul jean dans votre dressing (et il est laaaaarge)

Publié le par Pharrell Arot,

© Waldemar / Unsplash

Et si on portait le même pantalon 100 jours de suite ?

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Cet article a d’abord été publié dans notre newsletter Fast Forward le 7 mars 2024.

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“Why are pants so big (again) ?” (“Pourquoi les pantalons sont [de nouveau] si larges ?”), la couv du New York Times Magazine de ce dimanche 3 mars refait la petite histoire de l’élargissement du tombé de nos jeans sur nos souliers dans un long article du journaliste Jonah Weiner (dispo aussi en 26 minutes d’audio, on se sait). Mêlant son expérience personnelle et des exemples pop, il décode comment, depuis 2017, les jeans collés à nos cuisses et à nos chevilles ont retrouvé une coupe droite, à partir du moment où les 501 vintage choisis quelques tailles trop grands ont repris de la cote en 2020 à l’explosion actuelle où le baggy aux allures Y2K est de nouveau permis.

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Si la mode est un éternel recommencement, le pantalon, et le jean en particulier, sont un item central d’une garde-robe et notre perception sur la coupe qui semble la plus naturelle semble moins osciller que pour le reste de nos tenues. Pourquoi ? Parce qu’un pantalon mal coupé ne pardonne pas et qu’on est sans doute pas mal à se reconnaître dans cette citation de Larry David datant de 2021 partagée dans l’article de Jonah Weiner : “Essayer un pantalon, c’est ce qu’il y a de plus humiliant”. Si la quote est plutôt, dans son contexte, adressée à la gent masculine, elle appuie bien sur le fait que lorsqu’on trouve la coupe de pantalon qui nous va, on s’y accroche plus fort qu’à une mode passagère. Le journaliste parie donc que les jeans larges, ou du moins bien droits, devraient rester la norme pour un petit paquet d’années, pour notre plus grand soulagement.

Pour appuyer ce propos, je vous conseille grandement la très bonne vidéo du créateur de contenu lifestyle américain Drew Joiner intitulée “I wore the same jeans for 100 days straight (“J’ai porté le même jean 100 jours de suite”), où il fait vivre ses tenues autour d’un obligatoire (mais très beau) denim japonais pendant 100 jours ; en le lavant de temps en temps, je vous rassure. Du délavage à la patine du temps, en passant par la contrainte d’être stylé en portant chaque jour le même jean, il nous donne envie de tenter l’expérience, où la philosophie de l’uniforme rencontre celle d’une mode durable et stylée. Ça ferait un bon article, de tenter l’expérience, mais je ne suis pas sûr que la note de frais oscillant entre 300 et 500 dollars pour un denim japonais similaire à celui porté par Drew Joiner passe à la compta.

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