Pourquoi tout le monde semble si obsédé par le couple Kylie Jenner/Timothée Chalamet ?

Publié le par Mélissa Chevreuil,

(© Sarah Stier / AFP)

Et non, il ne s’agit pas juste d’une simple curiosité mal placée ou d’une appétence pour les sujets people.

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Trois notifs sur WhatsApp, quatre sur TikTok, quatre également sur Insta : cette galoche, échangée entre Kylie Jenner et Timothée Chalamet lors du concert de Beyoncé à L.A. toujours dans le cadre de sa titanesque tournée “Renaissance World Tour”, croyez-moi, elle a beau de ne pas avoir plus de 48 heures, je la connais déjà par cœur, du mouvement de regard caméra de Kylie Jenner jusqu’au placement des mains de Timothée Chalamet touchant juste ce qu’il faut l’arrière-train de sa présumée copine depuis plusieurs mois. C’est comme si j’y étais, voire que je l’avais vécue, quelque part entre leurs deux bouches. Mais pourquoi tout le monde en parle autant ? Ce n’est pas comme si des couples de reustas ne se (dé)formaient pas quasi tous les mois. Ici, personne ne parle du divorce Joe Jonas/Sophie Turner par exemple. Avec ma collègue Coumbis, aka la spécialiste du clan Kardashian/Jenner de la team, on vous propose quelques éléments de réponse.

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Of course, on serait bien tentées de vous répondre qu’il s’agit juste d’une forme de curiosité malsaine qui anime l’obsession collective. C’est humain : tout le monde ou presque aime savoir qui sort avec qui (et plus si affinités), autant dans notre entourage proche que du côté de la sphère hollywoodienne. Toutefois, si ce baiser baveux et too much est la première preuve officielle de leur couple, les deux vingtenaires se fréquenteraient depuis des mois. Et même après cette démonstration physique d’une affection peu platonique, nombre de nos collègues peinent toujours à y croire (coucou, Catherine). La réponse tient finalement en un seul mot : opposition. Certes, les deux sont jeunes, célèbres, influenceurs dans leur domaine respectif (le cinéma arty pour l’un, le business viral et make-up pour l’autre). Mais à part ça ? Kylie Jenner n’a que peu de secrets pour nous. Habituée des réseaux et des téléréalités qui font la gloire et le sel de sa famille, elle partage tout sans pudeur ou retenue.

Timothée Chalamet, lui, est plutôt du genre discret. Ses publications Instagram sont rares, tout comme ses stories. Les rares fois où il a été shooté par des paparazzis avec une ex-compagne, c’était une autre nepo baby, Lily-Rose Depp. Dont une fameuse galoche (encore une !) sur un yacht. On vous voit venir : le jeune homme ne vit pas spécialement pour les caméras et n’apprécie guère d’être vu en couple. Preuve en est, il a très mal vécu de voir ses fluides échangés avec Lily-Rose Depp affichés aux yeux de toutes et tous. Interviewé par GQ, il disait : “Ce soir-là, je suis parti me coucher en me disant que cela avait été l’un des plus beaux jours de ma vie. J’étais sur ce bateau avec quelqu’un que j’aimais vraiment, et lorsque j’ai fermé les yeux, je me suis assurément dit : ‘C’était génial.’ Et puis lorsque je me suis réveillé le lendemain et que j’ai découvert toutes ces photos, je me suis senti embarrassé, j’avais l’air d’un abruti, j’étais tout pâle. Les gens ont commencé à dire que c’était un coup de com. Un coup de com ? Vous pensez vraiment que j’avais envie d’avoir cette apparence devant tout le monde ?” Assurément, certaines et certains diront la même chose de sa romance avec la big boss de Kylie Cosmetics… mais les chances (ou les risques) de le voir dans Les Kardashian sont de moins de 1 %, qu’on se le dise (certains médias ont anticipé la question).

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Une fixette quasi sociologique

Même au niveau de leurs fringues, l’opposition est toujours aussi présente. Timothée est casual, incognito, veste bien large et casquette tout aussi noire vissée sur la tête. Le look n’est pas shlag mais très… simple, pour ne pas dire simpliste. Il pourrait aller au marché acheter son poulet, ça reviendrait au même. À son habitude, Kylie Jenner a enfilé sa plus belle robe de soirée pour faire honneur à la reine des abeilles. Et ça n’a l’air de rien, mais ce gap d’effort vestimentaire en dit très long.

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Impossible de ne pas penser à Justin et Hailey Bieber lors de la dernière virée shopping du couple dans une boutique de donuts, Krispy Kreme. Les gens hurlent au coup de com, l’influenceuse étant en collaboration avec la boutique de beignets. Il n’empêche, tout le monde a donné son avis sur le duo dépareillé, Justin Bieber étant… très à l’aise, Crocs jaune flashy, chaussettes blanches, sweat gris pouvant également faire office de pyjama (déso pas déso). Hailey Bieber, parée de ses plus beaux atours, portait une robe que les vieux cinéastes problématiques qualifieraient de faite pour une “femme fatale”. Évidemment, tout le monde en a parlé. Dans le même genre, on pensera aussi volontiers à Zoë Kravitz et Channing Tatum, ou Pete Davidson et Kim Kardashian – voire Pete Davidson et à peu près toutes ses conquêtes, subjectivement parlant ! La fixette se révèle alors sociologique, sans jouer les grandes sémiologues. On est à la fois fatiguées et fascinées par un bon vieux pattern qui, à notre plus grand désarroi, ne prend pas une ride. La femme se doit de briller par son apparence, sa coquetterie, ses bonnes manières ; l’homme, lui, vient comme il est… c’est-à-dire sans grand effort, ne subissant aucune pression patriarcale. Sa célébrité, son humour, son (éventuel) talent ou juste sa présence suffisent. Et évidemment, une petite casquette. Hein, Timothée ?