Ce photographe recrée à la perfection les repas célèbres de la littérature

Publié le par Jeanne Pouget,

From ‘Fictitious Feasts’, work about food scenes in literature. Here the mad tea marty with the Hatter and the Hare, from the English novels “Alice’s adventures in Wonderland” and “Through the Looking-Glass” by Lewis Carroll.

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Dans Fictitious Feasts (Festins fictifs), le photographe français Charles Roux reproduit à l’identique les repas évoqués dans les grandes œuvres de la littérature. Un travail pointilleux qui nous met l’eau à la bouche.

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Comment visualisez-vous le panier du Petit Chaperon Rouge, le goûter d’Alice au Pays des Merveilles, la miche de pain des Misérables, la madeleine de Proust ? En restant le plus fidèle possible au récit de leurs auteurs, Charles Roux – un photographe influencé par la littérature, la peinture et le cinéma -, a tenté de reproduire le plus fidèlement possible des célèbres scènes de repas, festins, banquets, pitances et autres pique-niques de la littérature.

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Ce travail très esthétique a demandé un long travail en amont, commencé en 2014. Afin de rester le plus fidèle possible aux atmosphères décrites dans les livres, l’artiste a du chiner des accessoires d’époque, ou chercher activement des lieux propices qui incarneraient le mieux les passages des récits qu’il souhaitait illustrer.

De la madeleine de Proust au Monde de Narnia

Par ailleurs, le photographe a cuisiné lui-même tous les plats qu’il a mis en scène. Et il a fallu apprendre de nouvelles recettes comme ce fut le cas avec les loukoums du Monde de Narnia de C. S. Lewis ou le ragoût de palourdes de Moby Dick d’Herman Melville.

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Par ailleurs, le photographe explique que la difficulté varie selon les œuvres. Alors que certains plats sont peu détaillés par leurs auteurs, d’autres sont l’objet de descriptions très précises comme dans l’oeuvre de Virginia Woolf par exemple. Au site Slate qui relaie l’information, Charles Roux explique :

“C’est plus facile dans un sens, parce que vous pouvez vous faire une idée plus précise, mais c’est aussi difficile parce que vous devez suivre chaque détail tel qu’il est décrit, de la nappe à fleurs bleutée, au fruit dans le saladier violet. Donc je ne pense pas que ce soit forcément plus facile de suivre les descriptions dans les livres, parce que cela limite plus la créativité. Je me suis plus amusé à réaliser Boucle d’or et les Trois Ours [de Robert Southey] parce qu’il y avait plus d’improvisation”.

Un travail qui pourrait aisément avoir une suite puisque les scènes de repas sont récurrentes dans la plupart des œuvres littéraires. Pour consulter l’ensemble de la série photographique de Charles Roux, rendez-vous sur son site www.charlesroux.com.

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