De The Leftovers à Mr Robot, les performances d’acteurs les plus marquantes en 2015

Publié le par Delphine Rivet et Marion Olité,

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On poursuit le bilan de l’année 2015 en séries avec un retour sur les plus belles prestations d’acteurs, de The Leftovers à Crazy Ex-Girlfriend.
Après le Top 10 des meilleures séries de l’année, on a eu envie de s’arrêter un moment pour saluer les performances les plus belles, les plus folles, les plus inspirées des acteurs cette année. A notre façon.

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Les plus intenses : Justin Theroux et Carrie Coon dans The Leftovers


Dans la droite lignée de la première saison de The Leftovers, Nora et Kevin poursuivent leur retour à la vie, s’accrochant littéralement l’un à l’autre pour avancer. Tout en tension et en muscles, Justin Theroux a le coeur au bord des larmes et c’est bouleversant. Face à lui, Carrie Coon livre une performance toute aussi juste et touchante dans le rôle de Nora. Que ces deux là n’aient pas encore été nommés aux Emmys ou aux Golden Globes reste un mystère plus grand encore que The Sudden Departure.

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Le plus étonnant : Dominic West dans The Affair


Dominic West dans The Affair est un peu une pochette surprise. Tantôt sensuel, exécrable, amoureux, faible ou touchant, son personnage de Noah Solloway s’avère beaucoup plus complexe qu’il n’y parait dans cette deuxième saison où tout est fait pour l’ériger en bad guy. On pourrait aisément le détester, mais West réussit le tour de force d’éviter cet écueil.

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La plus folle : Shiri Appleby dans UnReal


La belle et sage Liz de Roswell a bien grandi. Et elle ne va pas très bien. Elle s’appelle désormais Rachel et son boulot consiste à manipuler les candidates du Bachelor pour donner des scènes croustillantes aux téléspectateurs. Manipulatrice hors pair, à la fois fascinante et complètement flippante, Shiri Appleby livre la plus belle performance de sa carrière. Son regard fou et perdu n’a pas fini de vous poursuivre.

La plus déjantée : Rachel Bloom dans Crazy Ex-Girlfriend


Cette inconnue du grand public s’est d’abord faite remarquer grâce à ses vidéos Youtube. Nerd revendiquée (voir sa déclaration d’amour à l’écrivain de SF, Fuck Me, Ray Bradbury), elle a écrit Crazy-Ex-Girlfriend de ses blanches mains, et en est également l’interprète principale. Et elle l’avoue sans détour : son héroïne, Rebecca, c’est elle. C’est avec humour et sans filet qu’elle nous embarque dans les névroses de ce personnage.

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La plus badass : Eliza Taylor dans The 100


Une jolie blondinette qui a la larme facile et dans une série de la CW qui plus est, il n’en fallait pas plus pour que des meutes de sériephiles snobs la sous-estiment (elle, comme la série d’ailleurs). Mais voilà, en deux saisons seulement, l’actrice a grandi, son jeu s’est affiné et son personnage de Clark est devenu l’un des plus badass de la télé. De biche effarouchée, Clarke s’est transformée en véritable chef de guerre.

Le plus addictif : Rami Malek dans Mr Robot


Comme un coup de foudre, Elliot est arrivé dans nos vies. Comment a-t-on pu se passer de lui aussi longtemps ? Il faut à peu près autant de temps – 10 à 15 minutes – à Rami Malek pour nous faire aimer son personnage brillant et dépressif qu’à Michael C. Hall à son époque avec Dexter. Les deux partagent une peur panique de l’intimité, une phobie sociale et une addiction : les meurtres dans un cas, la drogue dans l’autre. Le regard d’enfant d’un Elliot qui flirte avec la folie et la paranoïa achève de nous obséder. Rami Malek vient d’entrer dans la cour des grands.

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La plus garce : Emma Roberts dans Scream Queens


Oui, ce n’est pas une grande surprise. Depuis Scream 4, on sait que la demoiselle peut jouer les folles furieuses qui pèsent 40 kilos toutes mouillées avec une aisance assez bluffante. Après American Horror Story, Emma Roberts pousse le curseur au maximum, devenant la bitch ultime du petit écran US. Son abattage peut agacer, mais avouons-le, elle déclame ses punchlines tordues et porte la moumoute Chanel comme personne.

Le plus psychotique : Hugh Dancy dans Hannibal


Avec l’annulation sans surprise d’Hannibal, une page se tourne. Ce qui signifie aussi un peu de repos pour Hugh Dancy, qui doit avoir de sacrées séquelles psychologiques après avoir joué Will Graham. La relation haine/amour et chasseur/prédateur qu’il entretenait avec le Dr Lecter a pris vie grâce à l’interprétation à fleur de peau de l’acteur, bien aidé par Mads Mikkelsen pour lui donner le change. Magnétique, exaltée et torturée, on n’oubliera pas de sitôt cette belle performance.

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Le plus lyrique : Timothy Omundson dans Galavant


La réussite (sur le plan qualitatif du moins) de Galavant est bien sûr une entreprise collective. Et oui, son héros incarné par Joshua Sasse a un physique de jeune premier. Mais force est de constater que Timothy Omundson a donné corps au roi Richard avec talent. Non seulement il en a fait un tyran attachant, mais il nous a surtout offert un méchant chantant. La performance vocale de l’année, c’est lui.

Le plus cumulard : Rob Lowe dans The Grinder et You, Me and the Apocalypse


Avec Rob Lowe, on a toujours ce petit doute dans un coin de la tête : est-ce qu’il ne jouerait pas, un chouïa, une version de lui-même ? Il y a sûrement beaucoup de lui dans ses personnages, que ce soit le nerveux Sam Seaborn de The West Wing, le sain de corps et d’esprit (à la limite de la compulsion) Chris Traeger dans Parks and Rec, le très absorbé par sa propre image Dean Sanderson de The Grinder ou le désinvolte Frère Jude de You, Me and the Apocalypse. Quel que soit le rôle, il est magique.