Trois millénaires plus tard, une palette de peintre contient toujours ses pigments

Publié le par Lise Lanot,

Provenant de l’Égypte antique, l’objet en ivoire a traversé les époques sans blêmir, ou presque.

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Dimanche 17 janvier dernier, les autorités égyptiennes dévoilaient les nouveaux “trésors archéologiques” exhumés dans la nécropole de Saqqara, a rapporté l’AFP. Les puits funéraires, crânes, ossements humains et papyrus retrouvés devraient être exposées au sein du Grand musée égyptien (GEM), dont l’ouverture est prévue courant 2021 à Gizeh.

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En attendant que l’Égypte inaugure ce musée d’envergure, nombre d’artefacts antiques sont exposés dans des musées occidentaux, bien loin de leurs terres d’origine. C’est le cas d’un objet bien particulier : une palette de peintre vieille de 3 400 ans qui ravit le public du Metropolitan Museum of Art new-yorkais, souligne My Modern Met.

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L’objet en ivoire est gravé de hiéroglyphes indiquant “Nebmaâtrê”, le nom de couronnement (ou “nom de Nesout-bity”) du pharaon Amenhotep III, ainsi que l’épithète “le bien-aimé de Râ”. 3 400 ans après sa conception, la palette porte toujours dans ses six alvéoles des traces de pigments colorés : du bleu, du vert, du jaune, du rouge et une sorte de marron. Reste à savoir si le propriétaire de cette palette a laissé des œuvres aussi marquantes que son outil.

Palette en ivoire datée entre -1390 et -1352.

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Palette en ivoire datée entre -1390 et -1352.
Palette en ivoire datée entre -1390 et -1352.