Sensualité et art nippon au programme du festival de l’histoire de l’art à Fontainebleau

Publié le par Pauline Allione,

© Kenji Mizoguchi/Les Bookmakers

Trois jours pour réviser ses classiques et (re)découvrir la culture japonaise.

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Du 4 au 6 juin, le Festival de l’histoire de l’art investit Fontainebleau et son château. Entièrement gratuit, l’événement se concentre cette année sur la représentation du plaisir à travers les siècles. Et pour son dixième anniversaire, le Japon est l’invité d’honneur.

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Expositions, projections de films, tables rondes, concerts, spectacles, visites avec une diversité d’animations et d’intervenant·e·s : le festival, organisé par le ministère de la Culture avec le château de Fontainebleau et l’Institut national d’histoire de l’art, retrace l’histoire des arts visuels à travers un large spectre.

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Max Ophuls, “Le Plaisir”, 1952, photogramme. (© Gaumont)

La programmation, centrée autour du sujet fédérateur du plaisir, met en valeur des œuvres qui explorent la sensualité et l’érotisme, tant dans l’architecture que la peinture et les arts décoratifs. Et cette année, le festival ne se concentre pas uniquement sur l’art occidental, puisque la culture nippone est mise à l’honneur.

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Les arts visuels japonais seront largement mis en avant à travers de nombreux événements, ainsi que la présence d’une quarantaine de spécialistes issu·e·s de milieux divers qui reviendront sur le patrimoine artistique et culturel du pays, de l’ère Jōmon à nos jours, en passant par la période Meiji.

Au programme : cinéma, peinture sur soie, art du pliage, mode, céramique, mangas… Covid oblige, des jauges restreintes seront imposées en intérieur et de nombreux événements seront retransmis en direct sur YouTube pour les absent·e·s.

Utagawa Kunikazu, Ichiyôtei Yoshitaki et Rokkaen Yoshiyuki, “Cents paysages de Naniwa”, [185 ?]. (© Bibliothèque de l’INHA)

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Claude Monet, “La Japonaise, Madame Monet en costume japonais”, 1875. (© Museum of Fine Arts Boston)
Filippo Lippi, “Vie de saint Jean-Baptiste : le banquet d’Hérode”, 1452-1464, fresque de la cathédrale de Prato.
Anonyme, “Portrait présumé de Gabrielle d’Estrées et une de ses sœurs la duchesse de Villars”, vers 1594, Château de Fontainebleau. (© Sophie Lloyd)

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Marco Ferreri, “La Grande Bouffe”, 1973, photogramme. (© Tamasa)
Kenji Mizoguchi, “La Rue de la honte”, 1956, photogramme. (© Les Bookmakers)
Toshio Matsumoto, “Atman”, 1975, film cinématographique 16 mm couleur, sonore, 12 minutes. (© Musée national d’Art moderne – Centre Pompidou, Paris)

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Toshio Matsumoto, “Mona Lisa”, 1975, film cinématographique 16 mm couleur, sonore, 12 minutes. (© Musée national d’art moderne – Centre Pompidou, Paris)

Le festival de l’histoire de l’art a lieu dans la ville de Fontainebleau et son château, du 4 au 6 juin 2021.