Retour sur le long litige autour d’une Barbie à l’effigie de Frida Kahlo

Publié le par Nina Iseni,

© Mattel

Un imbroglio juridique qui dure depuis des années.

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C’est loin d’être la première fois que des Barbie sont imaginées et créées en hommage à des personnes qui ont marqué l’histoire. De la pionnière de l’aviation Amelia Earhart, à la mathématicienne et physicienne de la Nasa Katherine Johnson, en passant par une de nos fiertés nationales, la cheffe étoilée Hélène Darroze, des femmes inspirantes de tous les domaines ont été représentées.

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En mars 2018, l’entreprise Mattel sortait une nouvelle poupée Barbie à l’effigie de l’artiste Frida Kahlo. Cette édition avait fait beaucoup de bruit et avait notamment été le point d’orgue d’une affaire juridique entre la Frida Kahlo Corporation (FKC) et les héritier·ère·s de la peintre mexicaine. 

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Créée en 2004 par l’une des nièces de l’artiste, la Frida Kahlo Corporation est en querelle depuis plusieurs années avec certain·e·s héritier·ère·s de Frida Kahlo pour concurrence déloyale ainsi que pour les droits à l’image de cette dernière. Mara de Anda Romeo, une des petites-nièces de Kahlo, s’était très fortement opposée à la sortie de la poupée Barbie.

De son côté, la marque Mattel avait assuré qu’elle avait reçu le feu vert de la part de la Frida Kahlo Corporation, qui détient les droits de l’artiste. Selon Mara de Anda Romeo, “l’entreprise n’avait aucun droit de reproduire l’image de Frida Kahlo” rapporte Design Taxi. Ajoutant qu’en plus de cela, le design de la poupée ne représente pas le “style vestimentaire de Kahlo” et que son “monosourcil iconique est absent”.

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Tandis que cette histoire avait été jusqu’à un tribunal de Floride, l’institution juridique américaine a rapidement rejeté l’affaire, prétextant que “l’intérêt de la Floride dans cette histoire est minime, considérant que les deux parties sont originaires de Mexico City”, toujours selon Design Taxi. Il semblerait donc que cet imbroglio juridique ne trouvera pas son issue de sitôt, puisque la Frida Kahlo Corporation et les héritier·ère·s ont tous deux déjà intenté un procès au Mexique.