Du Qatar à l’Australie, Aurély Cerise transpose la géolocalisation virtuelle dans le réel

Publié le par Konbini arts,

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On a eu la chance de suivre Aurély Cerise au Qatar et en Australie pour lui poser quelques questions sur son travail.

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Une photo publiée par Aurelie Cerise (@aurelycerise) le


Au cours d’un voyage, nous avons pu visiter les merveilleuses villes de Doha et d’Adélaïde et avons rencontré la jeune créatrice française Aurély Cerise. Photographe, Instagram addict, paper artist rêveuse et débordante d’imagination, elle nous a parlé de son travail et plus particulièrement d’une série photo qu’elle a imaginée à l’occasion de ce voyage : elle a conçu des pointeurs de géolocalisation Google Maps en papier de différentes tailles, qu’elle baladait dans son sac et dégainait dès qu’elle voyait un bel endroit.

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Dans chaque lieu que nous visitions, elle s’arrêtait, l’œil aguerri et habitué aux belles choses, en cherchant des vues inspirantes pour immortaliser le paysage, lui donner vie et marquer un arrêt, le temps d’une seconde. C’est un peu comme si elle amenait un bout du monde virtuel dans le réel et qu’elle se géolocalisait IRL à l’aide de ses créations en papier, dans le but de “matérialiser” ses escales. Vignobles à n’en plus voir l’horizon, verdure à profusion, fermes pittoresques, faune riche, collines duveteuses et jetées turquoises, cette artiste visuelle n’avait pas le temps de souffler au milieu de cette harmonie naturelle.

Cheese | Comment tu as commencé le paper art ?

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Aurély Cerise | J’ai commencé le paper art à un moment compliqué de ma vie où j’étais en proie aux angoisses. C’est un travail très minutieux qui me permettait d’être complètement absorbée et focus. J’utilisais au début des patrons de formes existantes, mais j’ai très vite voulu aller plus loin et créer mes propres modèles.

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Comment arrives-tu à conjuguer cet art avec la photographie ? Qu’est-ce que cela ajoute selon toi ?

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Le paper art est en 3D et l’image en 2D. Tout le défi consiste alors à mettre en scène les objets pour que tous les petits détails comme les ombres, les couleurs ou les textures ressortent. Apprendre à capter la lumière pour qu’elle se réfléchisse sur une face ou une tranche, c’est un vrai défi ! Selon moi, cela ajoute un côté trompe-l’œil, on peut reproduire des natures mortes entièrement en papier et jouer avec les couleurs. Les possibilités sont infinies !

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Comment t’est venue l’idée de ce projet avant de partir en voyage ?

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D’un côté je suis passionnée de création et de papier, de l’autre je suis passionnée de jolis paysages. En gros, je suis une addict de la couleur. Je voulais depuis longtemps mettre en place ce projet, qui me permettrait de mêler les deux : ajouter du vivant dans les paysages, et construire un fil rouge dans chacun des lieux.

Sur ce voyage, le défi était que j’apparaisse dans chacune de mes images. Aussi, j’ai eu la chance de collaborer avec @valhery, un photographe et blogueur français, qui a su comprendre tout de suite ce que j’avais en tête. On a ensuite fonctionné en binôme.

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Comment as-tu repéré les lieux ? Tu fonctionnes au coup de cœur ?

Je fonctionne beaucoup au ressenti, j’ai la tête tout le temps dans les nuages parce que je m’imprègne beaucoup de ce qui m’entoure. En Australie, la diversité des paysages est impressionnante et sa gamme de couleurs aussi. Je crois que je ne réfléchis pas vraiment, j’observe, je ressens, je shoote !

Comment penses-tu la composition de chaque image et du cadrage ? Tu places tes icônes de géolocalisation parfois de manière centrée ou décalée.

J’ai voulu créer une approche cinématographique et laisser la place au paysage, être plus ou moins près pour raconter une histoire, donner le ressenti des espaces et des couleurs.

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Une anecdote à nous raconter sur le voyage ?

Entre les chutes manquées, les kangourous autour de moi et les accès à la mer en pleine côte sauvage, il y en a plusieurs, mais je crois que celle qui m’a marquée est celle du coucher de soleil. À Adélaïde, nous étions dans un cottage sur les hauteurs de la ville et je voulais absolument faire une photo avec mon pointeur lors d’un coucher de soleil.

Avec Valéry, on a couru pour atteindre un point avec une vue imprenable, j’étais perchée sur un gros caillou en haut d’une immense vallée mais il y avait un vent glacial et je manquais de tomber à chaque bourrasque ! Au final, je crois que c’est l’une de mes photographies préférées.

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Article réalisé au cours d’un voyage presse organisé par Qatar Airways, le South Australian Tourism Commission et Qatar Tourism Authority.