“L’œuvre la plus chère du monde” a vu le jour

Publié le par Lise Lanot,

© Natural Light

L’immense sculpture tourbillonnante traite d’un problème "paralysant pour les Américains".

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Au centre de l’immense gare new-yorkaise de Grand Central se dresse “l’œuvre la plus chère du monde”, commandée par la marque de bières Natural Light. On pourrait croire à une farce, mais l’œuvre est bien réelle et, surtout, dénonciatrice. Intitulée Da Vinci Debt, l’immense sculpture tourbillonnante est composée de 2 600 diplômes universitaires américains encadrés, comme en lévitation.

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Quatre années d’études supérieures aux États-Unis coûtent en moyenne 180 000 dollars (près de 150 000 euros), précise Dazed. Additionnés, les 2 600 diplômes pèsent donc la coquette somme de 390 millions d’euros, un prix qui dépasse le Salvator Mundi de Léonard de Vinci, adjugé 374 millions d’euros en 2017.

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© Natural Light

Da Vinci Debt traite ainsi d’un des problèmes les “plus importants et, malheureusement, paralysants” pour “les Américains aujourd’hui”, affirme le vice-président du marketing de Natural Light, Daniel Blake. Le médium artistique a été ainsi choisi pour dresser un parallèle entre “les coûts du monde de l’art” et ceux, “vertigineux”, des frais universitaires états-uniens.

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Visible en gare, à New York, du 14 au 16 janvier 2021, et virtuellement sur le site de Natural Light, l’œuvre accompagne un programme de la marque de bière visant à venir en aide aux Américain·e·s endetté·e·s depuis l’université. 

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