En images, deux artistes rendent hommage à des chefs-d’œuvre de la peinture

Publié le par Lise Lanot,

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Fabian Schubert et Hank Schmidt in der Beek se jouent des paysages iconiques de l’art pictural à travers des photographies in situ.

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Une photo publiée par Edition Taube (@editiontaube) le

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Le duo d’artistes a traversé l’Europe afin de retrouver les paysages de célèbres peintures et les lieux emblématiques de leurs artistes. Ils sont partis sur les traces de Paul Cézanne à Aix, face à la montagne de la Sainte-Victoire, ou à Giverny, au cœur du jardin japonais de Claude Monet. C’est un “hommage à la peinture moderne et conceptuelle” que proposent les deux hommes, annonce Taube, la maison d’édition qui a publié leur ouvrage Und im Sommer tu ich malen (Et l’été, je fais de la peinture, ndlr).

Cependant, l’hommage a un twist. Ce n’est pas à une simple quête initiatique que se livrent les deux hommes. Hank Schmidt in der Beek ne pose pas devant la chaîne de la Sainte-Victoire en train de peindre une énième version des tableaux de Cézanne. Posté devant sa toile, il reproduit… les motifs de son pull.

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Plusieurs degrés de mise en abyme

La série, préalablement intitulée Self-Portrait Landscape, revêt plusieurs degrés de mise en abyme. L’artiste peintre, au centre de la photographie, se tient non loin du tableau, affublé d’un pull au motif représenté sur la toile. Le tout se situe au premier plan d’un paysage qui porte en lui une valeur artistique. Le tout pourrait donner le tournis, mais le duo propose un contrepied léger et humoristique à travers ces images. Hank Schmidt in der Beek précise nonchalamment que “tout simplement, il peint ce que sa garde-robe a à lui offrir”. La rencontre entre les deux hommes lors d’une randonnée a plus ou moins initié le projet, Hank raconte :

[Fabian Schubert] était avec son appareil de moyen format, afin de prendre quelques photographies, moi j’avais apporté quelques toiles et un chevalet afin de peindre un peu […]. Face à l’immensité des montagnes et la petitesse de mes toiles, j’ai décidé de peindre ce que j’avais de plus proche de moi, plutôt que ces paysages de géant au loin.”

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Une rencontre artistique entre deux hommes, deux artistes et deux mediums, dont on savoure l’irrévérence empreinte d’admiration.

Une photo publiée par Edition Taube (@editiontaube) le

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Une photo publiée par Christine Schuller (@schtudioschuller) le

Une photo publiée par Edition Taube (@editiontaube) le

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