Harry Styles flamboyant sur la couv’ de Vogue shootée par Tyler Mitchell

Publié le par Lise Lanot,

© Tyler Mitchell/Vogue

Vêtu d'une robe, le chanteur est le premier homme à faire seul la couverture de l'édition américaine de Vogue.

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Harry Styles est le premier homme à faire la couverture de l’édition américaine de Vogue – en 127 ans d’existence du magazine tout de même. Et pour cette première, la rédaction a rassemblé une équipe de choc. Le chanteur (adoré depuis ses débuts avec les One Direction, puis respecté pour sa carrière solo) a été photographié par Tyler Mitchell, familier de Vogue puisqu’il avait été choisi par Beyoncé pour l’immortaliser en 2018, devenant ainsi le premier photographe noir à shooter une couv’ de Vogue US.

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Dans le tourbillon de ce numéro de décembre, on retrouve également Harry Lambert, le styliste du chanteur, et Alessandro Michele, directeur artistique de Gucci et ami de Harry Styles. Le créateur est l’auteur de la longue robe en dentelle bleu clair que porte le jeune Britannique de 26 ans en couverture. Idole des jeunes, considéré comme un sex-symbol depuis sa majorité, Harry Styles affirme ainsi son rejet de toute barrière imposée, ouvrant la porte avec simplicité à la fluidité des genres :

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“Les vêtements existent pour qu’on s’en amuse, qu’on tente des choses et qu’on joue avec. Ce qui est vraiment enthousiasmant, c’est que les lignes sont en train de s’étioler. Quand on met de côté l’idée qu’‘il existe des vêtements pour les hommes et des vêtements pour les femmes’, quand on supprime les barrières, évidemment, on étend son terrain de jeu. Parfois, je vais dans des boutiques et je me retrouve du côté des rayons pour femmes parce que je les trouve géniaux. C’est comme tout, plus on se met des barrières, plus on se limite.”

© Tyler Mitchell pour Vogue US

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Des choix inspirants

Pour le créateur Alessandro Michele, Harry Styles représente une “grande inspiration pour les jeunes générations”, notamment pour sa liberté “révolutionnaire” et le fait qu’il soit “en contact avec son côté féminin, simplement parce que c’est quelque chose de naturel”. En plus de traiter de problématiques liées au genre, l’entretien passe en revue quelques-uns des nombreux événements marquants de l’année.

Harry Styles y raconte son confinement, l’importance qu’il accorde à l’amitié dans sa vie et, bien sûr, au mouvement Black Lives Matter. Il en profite pour insister sur la nécessité de “s’ouvrir, d’apprendre et d’écouter”. “J’essaie de lire et de m’éduquer pour que, dans vingt ans, je sois toujours en train d’essayer de faire ce qui est juste et d’emprunter le bon chemin”, confie-t-il.

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© Tyler Mitchell pour Vogue US

Une série onirique

Les images de Tyler Mitchell ont été prises dans les vertes vallées du Sussex, dans le sud-est de l’Angleterre. Les couleurs et les lumières du paysage sont sublimées par son regard. Parmi ces photographies s’est glissée une surprise pour la mère de Harry Styles : une double page du chanteur et de sa grande sœur, Gemma Styles, assis·e·s sur un banc.

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Au journaliste Hamish Bowles, l’ancien membre des One Direction cite ses inspirations, “Prince, David Bowie, Elvis, Freddie Mercury et Elton John – de véritables bêtes de scène”, s’exclame-t-il. À 26 ans, il semble inscrire son nom aux côtés de ces artistes qui, à leur époque, entamaient déjà des réflexions sur le genre et l’identité, plaidant pour plus de liberté et d’ouverture d’esprit.

© Tyler Mitchell pour Vogue US
© Tyler Mitchell pour Vogue US

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© Tyler Mitchell pour Vogue US
© Tyler Mitchell pour Vogue US
© Tyler Mitchell pour Vogue US
© Tyler Mitchell pour Vogue US
© Tyler Mitchell pour Vogue US
© Tyler Mitchell pour Vogue US

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