Beaucoup de photographes considèrent qu’il faut nécessairement s’équiper de matériel cher et dernier cri pour pouvoir faire de belles images. Il suffit de passer quelques minutes sur un forum dédié à la photographie pour s’apercevoir que certain·e·s s’enferment dans des préoccupations techniques en oubliant le principal : être photographe, c’est porter un regard sur le monde.
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Le photographe russe Dmitry Markov nous le prouvait bien en partageant des images documentaires sur ses réseaux sociaux. Loin de se trouver l’excuse de la contrainte technique, il shootait avec son smartphone des scènes du quotidien à Pskov, ville du Nord-Ouest de la Russie. Il travaillait depuis 2007 avec une association qui venait en aide aux enfants en difficulté et qu’il photographiait avec beaucoup d’empathie et de pudeur.
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Le médium photographique était pour Dmitry Markov une manière de prolonger son engagement social, en montrant au monde entier sa réalité. Ses clichés témoignent d’une très belle maîtrise de la lumière et un véritable sens du cadrage.
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Alors qu’il avait créé son compte Instagram pour lui et son entourage, sans véritable prétention artistique, il avait été primé en 2015 en recevant le prix Instagram-Getty Images qui soutient le travail de photographes émergent·e·s. Jusqu’à sa mort, il a continué à capter avec justesse le quotidien dans le Nord du pays et à le partager au monde.
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