La publication du rapport du Groupe d’expert·e·s intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a fait grand bruit, le 9 août 2021, tant ses conclusions inquiètent. Dans Le Monde, le directeur de l’Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique, Johan Rockström, confirmait incidemment “l’aspect global du changement climatique”.
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“[Le rapport du GIEC] avance des preuves irréfutables de la gravité de la situation en confirmant non seulement, sans équivoque, que nous réchauffons la planète, mais aussi, de manière indiscutable, que la fréquence et la gravité des événements climatiques extrêmes augmentent. Les vagues de chaleur, les sécheresses, les inondations sont désormais attribuées au changement climatique d’origine humaine, avec un degré de certitude très élevé. Il s’agit donc de véritables munitions scientifiques en faveur d’une action urgente.” On ne peut pas vraiment qualifier cet avertissement de nouveauté, tant les sonnettes d’alarme sont tirées régulièrement, et ce malgré l’inaction politique.
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Nombre d’images nous parviennent ainsi, mettant en lumière des situations souvent dramatiques aux quatre coins du globe. Afin de “réveiller les consciences quant à l’impact de la pollution plastique sur la planète”, l’ONU a par exemple mis en place cet été une exposition en ligne de photos chocs.
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Les images de photographes “du monde entier” ont été sélectionnées d’après The Plastic Waste Partnership, un concours photo organisé par la convention de Bâle (le traité international entré en vigueur en 1992, afin de “réduire la circulation des déchets dangereux entre les pays”). Ainsi rassemblées, les photos visent à montrer les conséquences de l’utilisation du plastique à usage unique à travers la planète. Au total, 8,3 milliards de tonnes de plastique ont été produites dans le monde, détaille l’ONU – la moitié au cours des treize dernières années.
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L’exposition en ligne de l’ONU “In Images: Plastic is Forever” est visible ici.