Les photos sensibles et engagées de David Goldblatt mises à l’honneur dans une rétrospective à Paris

Publié le par Lisa Miquet,

Shop assistant, Orlando West, 1972

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Depuis le 21 février et jusqu’au 13 mai 2018, l’Afrique du Sud en noir et blanc de David Goldblatt investit le Centre Pompidou.

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Pour la première fois en France, une importante rétrospective est consacrée à David Goldblatt. En effet, le Centre Pompidou a décidé d’accueillir plus de 200 photographies de la collection de l’artiste, dont de nombreuses jamais exposées. Au fur et à mesure de la visite, on peut découvrir ses premiers essais photographiques réalisés lors de son adolescence – par exemple lorsqu’il est allé capturer les mines de Randfontein en Afrique du Sud – mais on peut aussi admirer ses travaux les plus récents, notamment certains réalisés en couleurs et au numérique.

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Depuis les années 1960, David Goldblat n’a cessé de photographier l’Afrique du Sud, son pays natal. Spectateur de l’apartheid au quotidien, de sa mise en place à sa chute, ses images sont alors témoins d’une histoire complexe. Maître du terrain, sa facilité à entrer au contact des gens et à faire oublier l’appareil photo, le hisse aux côtés de grands noms de la photographie documentaire tels que Dorothea Lange ou encore Walker Evans, plaçant son œuvre parmi les majeures de la photographie au XXe siècle.

Au-delà de l’exposition de plus de cinquante années d’images, la rétrospective de David Goldblatt présente aussi sept films spécialement produits par le Centre Pompidou, dans lesquels l’artiste commente ses images avec verve, ce qui enrichit considérablement l’expérience. À découvrir jusqu’au 13 mai 2018.

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David Goldblatt, 21 février au 13 mai 2018, au Centre Pompidou à Paris.