La couv’ de Vogue UK pensée par Meghan Markle serait plagiée d’un livre datant de 2016

Publié le par Lise Lanot,

© Dominic Lipinski/POOL/AFP

Le livre présentait d'ailleurs un texte écrit de la main de la duchesse.

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L’année 2019 aura été riche pour Meghan Markle. La duchesse de Sussex a accouché d’un enfant et de la couverture d’un Vogue britannique. Depuis sept mois, rapporte le magazine, l’ancienne actrice a planché sur le numéro le plus prestigieux de l’année pour Vogue, celui du mois de septembre.

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Chaque année, les aficionados de la presse mode attendent avec impatience ce numéro de rentrée qui voit rivaliser d’imagination les rédacteurs et rédactrices en chef des différentes éditions de la publication à travers le monde. La couverture en noir et blanc a fait couler beaucoup d’encre, tant pour le nom de la corédactrice en chef que pour ceux des femmes photographiées. Malheureusement, la une fait également parler d’elle parce qu’elle ressemblerait fortement à celle d’un ouvrage datant de décembre 2016.

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Sorti le vendredi 2 août, le magazine expose en couverture 14 femmes symbolisant des “forces pour le changement”. Sont ainsi disposés les visages, shootés en noir et blanc par Peter Lindbergh, des mannequins Adut Akech Bior, Adwoa Aboah et Christy Turlington Burns, les actrices Gemma Chan, Jameela Jamil, Yara Shahidi, Laverne Cox, Jane Fonda et Salma Hayek Pinault, l’activiste Greta Thunberg, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, la danseuse étoile Francesca Hayward, la boxeuse Ramla Ali ainsi que les écrivaines Sinéad Burke et Chimamanda Ngozi Adichie.

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Le compte Instagram du couple royal précise que Meghan Markle a sélectionné des femmes qui “haussent la barre en matière d’égalité, de bonté, de justice et d’ouverture”. Au milieu des 14 visages présentés, une case est laissée vide, occupée par un miroir qui permet aux lecteurs et lectrices d’y voir leur reflet et de se sentir comme faisant pleinement partie de cette force collective. 

Aux côtés d’Edward Enninful, le rédacteur en chef du Vogue britannique, la duchesse a participé à la création d’un numéro dans lequel on retrouve, en plus des célébrités visibles en couverture, une rencontre avec Michelle Obama – menée par Meghan Markle elle-même – ainsi qu’une conversation entre Jane Goodall et le Prince Harry.

Une couverture plagiée ? 

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L’enthousiasme suscité par la coréalisation du numéro par Meghan Markle a rapidement été contrebalancé par des accusations de plagiat. En effet, la grille du magazine ressemble étrangement à la couverture du livre The Game Changers, publié il y a trois ans par Samantha Brett et Steph Adams. Une couverture sur laquelle figure d’ailleurs Meghan Markle. En plus de la grille, le Daily Mail a noté une répétition de formules :

“Il ne s’agit pas seulement de la couverture. Des fonctionnaires royaux ont déclaré que le numéro de Vogue présentait des ‘révolutionnaires en marche pour le changement et unis par leur intrépidité’. 

Une publicité pour The Game Changers annonçait que le livre s’intéressait à ‘des femmes intrépides et révolutionnaires qui change[aient] le monde’.”

Depuis, les internautes n’ont de cesse de commenter les publications des réseaux du couple royal, de Vogue UK ou de Samantha Brett, défendant l’honneur des uns ou des autres. 

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Ce tapage médiatique n’a pas l’air de porter préjudice au magazine : The Sun affirme que des exemplaires se revendent d’ores et déjà plus de cinq fois plus cher sur Amazon. La rédactrice en chef du Vogue américain Anna Wintour, qui aurait proposé à la duchesse de tenir une colonne régulière à propos de son engagement humanitaire dans le magazine, doit bien espérer un retour positif de la jeune femme.