Cette IA vous permet de créer des monstres terrifiants à partir d’un dessin

Publié le par Pierre Schneidermann,

Enfin, nous, on n'a pas vraiment réussi.

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Chez Google, les projets autour de l’intelligence artificielle (IA) pleuvent à tous les coins de serveurs. Il n’est pas dit que tous ces travaux soient franchement marrants. En revanche, celui qui nous occupe aujourd’hui l’est. Des chercheur·se·s ont mobilisé tous leurs neurones (naturels et artificiels) pour créer un projet autour des monstres fantastiques, et tout ça nous est raconté sur le blog de l’entreprise.

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Il se nomme “Chimera Painter“. Ses algorithmes sont basés sur la technologie du machine learning, qui alimente quasiment tous les projets contemporains autour de l’IA. À partir d’un simple dessin où l’on spécifie chaque zone anatomique, l’IA peut générer un monstre fantastique redoutablement réaliste. Par défaut, Google vous livre quelques modèles pour vous faire une idée. Heureusement, parce que quand on a essayé nous-même, c’était beaucoup moins convaincant.

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© Google/Konbini techno

Derrière cette technologie, il y a les fameux generative adversarial networks (GAN) qui permettent, en gros, de créer des images convaincantes à partir de milliers d’échantillons. Une IA qui dessinait des chaises ? C’était les GAN. Une autre qui avait créé des visages réels ? Encore les GAN. Transposer son animal dans le corps d’un autre ? Les GAN, toujours les GAN, il n’y en a que pour eux.

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Le projet “Chimera Painter” pourrait être utile aux artistes – surtout celles et ceux du monde vidéoludique – pour booster leur imaginaire et leurs réalisations. Google ne s’est pas arrêté là. Dans un second temps, les ingénieur·e·s se sont amusé·e·s à créer un petit jeu de cartes dans lequel fusionnaient certains des monstres, ceci donnant lieu à des créatures hybrides. Du Pokémon à la sauce IA, en somme.

L’un des défis techniques auxquels l’équipe s’est frottée, explique l’article, était d’assembler de manière cohérente les différentes parties anatomiques du corps, à commencer par les contrastes et perspectives liés aux contraintes spatiales. Et pour rendre tout ça le plus réaliste possible, les chercheur·se·s se sont longuement attardé·e·s sur le rendu des textures, s’aidant notamment du célèbre moteur Unreal Engine.