Rues désertes, terrasses vides ou musées abandonnés… En ce moment, les images de lieux vides témoignant des conséquences du confinement s’enchaînent sur nos écrans. Cette situation semble avoir rappelé, à raison, à de nombreux·ses internautes une série de l’artiste José Manuel Ballester, parue il y a quelques années.
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Entre 2007 et 2010, ce peintre et photographe avait réinventé plusieurs chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art, en faisant disparaître minutieusement toute présence humaine. Partant de peintures de maîtres, comme La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli, Le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault ou encore La Cène de Léonard de Vinci, ce passionné de restauration de tableaux s’est attelé à supprimer chaque personnage, de façon à ne laisser place qu’au décor.
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On redécouvre ainsi aujourd’hui, à l’ère du confinement et de la distanciation sociale, sa série appelée Espaces cachés et on se prend à apprécier davantage les détails d’un décor. La Vénus de Botticelli a disparu, ne laissant place qu’à une simple coquille vide, tandis que Jésus et ses douze apôtres ont quitté la table de leur dernier repas. Il ne reste plus que la simplicité du vide. Tout semble plus calme et immobile.
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