Arles : Peter Mitchell, l’homme qui voulait montrer la Terre aux Martiens

Publié le par Marie Campistron,

© Peter Mitchell/ RRB/ Neutral Grey

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Un attachement profond pour Leeds

En près de quarante ans, la ville si chère à Peter Mitchell a évidemment changé. Son travail révélant toute l’affection qu’il porte à Leeds peut également servir de base documentaire. L’artiste a en effet capturé l’architecture d’une époque, mais aussi les espérances d’une population. “Certains bâtiments ont été démolis six mois seulement après mes photos”, précise-t-il. L’affection que l’artiste porte à sa ville n’a en revanche pas bougé. Après l’avoir découverte, à l’âge de 30 ans, il n’a plus voulu la quitter. Aujourd’hui à 73 ans, il y poursuit d’ailleurs toujours son activité de photographe.

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Je pense que dans la vie, chacun a besoin d’une certaine stabilité. Bien sûr, on peut faire des choses en état d’ébriété ou sous l’influence de la drogue, mais je pense qu’avoir une base solide est essentiel. Leeds l’a été pour moi. Je continue d’ailleurs d’exposer là-bas. En quelque sorte, on peut dire que la boucle est bouclée : j’ai commencé là-bas et je continuerai là-bas.” 

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