L’acolyte graffeur de Basquiat met en vente des photos inédites de l’artiste

Publié le par Lise Lanot,

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Le street artist, partenaire de Jean-Michel Basquiat dans les années 1970, a partagé des images du peintre inconnues du grand public, ainsi que de rares tirages de leurs travaux.

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Jean-Michel Basquiat, en 1976, à New York. Photographie d’Al Diaz.

Avant de devenir un artiste phare du XXe siècle avec ses toiles néo-impressionnistes quand il avait une vingtaine d’années, Jean-Michel Basquiat n’était qu’un gamin new-yorkais qui traînait avec son ami du lycée Al Diaz. Ce dernier taguait les rues de la Grosse Pomme dans les années 1970. Le duo, connu sous le nom de SAMO© (pour “Same Old Shit” : “Toujours la même merde”), était connu pour ses jeux de mots et formules bien pensées graffés sur les murs des stations de métro et des immeubles.

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Dans la pure tradition de la poésie urbaine, les jeunes artistes inscrivaient des punchlines qui rappelaient leur nom et l’objectif de leur art, presque sous la forme de slogans : “SAMO©… pour la soi-disant avant-garde”, “SAMO©, pour ceux d’entre nous qui ne tolèrent qu’à peine la civilisation“, “SAMO©, un conglomérat de génies endormis.”

Presque 30 ans après la mort prématurée de l’artiste, son complice Al Diaz a décidé de mettre en vente des tirages inédits de leur travail à la House of Roulx & Co, comme l’indique Dazed. Al Diaz a aussi publié des photographies jamais vues de Jean-Michel Basquiat sur son compte Instagram.

Si l’on connaît bien la tête à l’âge adulte de celui qui fait partie du Club des 27 (regroupant tous les artistes décédés à 27 ans, à l’instar de Kurt Cobain, Amy Winehouse ou Janis Joplin), les images du jeune homme âgé de 15 ans sont beaucoup plus rares. On peut ainsi voir le peintre, seul ou accompagné de son ami Al dans une des très rares images connues du duo réuni.

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Il est émouvant de voir les premières œuvres de celui dont la toile Untitled s’est récemment vendue pour plus de 110 millions de dollars (environ 98 millions d’euros). Plus tard cette année, la galerie londonienne Barbican proposera une rétrospective du travail de Jean-Michel Basquiat. Trois décennies après sa mort, l’artiste aux idées foudroyantes n’est pas près de nous quitter.

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Jean-Michel Basquiat, en 1976, à New York. Photographie d’Al Diaz.

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Jean-Michel Basquiat et Al Diaz : “Une des seules images que l’on connaisse du duo”.

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Al Diaz.

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Traduction : “SAMO©, simplement parce que toutes les règles, les régulations, les lois, les décrets, les ordres, les codes et les directives ont été créés pour être détournés.”

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Traduction : “SAMO©, comme une sorte de GPS dans ce monde de désinformation.”

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Traduction : “SAMO©, une alternative au médiévisme contemporain.”

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