À quoi ressemblaient les haters au musée avant l’ère d’Internet ?

Publié le par Nina Iseni,

© Musée Picasso

"Cher Picasso, merde pour vos immondes croûtes."

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Il est évident que les réseaux sociaux sont loin d’être un havre de paix. Tandis qu’ils permettent aux artistes d’obtenir un peu plus de visibilité, ces dernier·ère·s doivent bien souvent faire face aux commentaires désobligeants de détracteur·rice·s qui apprécient peu leur travail.

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Mais bien avant qu’Internet existe et que les internautes puissent partager leur avis au plus grand nombre sur Twitter ou sur Instagram, les haters avaient tout de même leurs propres techniques. Cette petite pépite d’archive en est la preuve. 

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Exposée au Musée Picasso à Paris puis partagée sur Twitter, voici une lettre envoyée anonymement à Pablo Picasso en 1944 par un·e hater·euse, visiblement répugné·e par ses tableaux. Sur la lettre, on peut lire ces doux mots : “Cher Picasso, merde pour vos immondes croûtes. Voici de la merde pris au cul d’une prostituée de 60 ans = vos tableaux.” Le tout accompagné d’une tache qui ressemble à s’y méprendre à des excréments.

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Pour marquer le coup, et pour appuyer davantage le fait que cette personne détestait les tableaux du peintre, elle s’est amusée à souligner, et même à encadrer, certains mots au crayon rouge. On n’aurait pas aimé être à la place du peintre lorsqu’il a ouvert cette lettre…