Avant de devenir le génie cinéaste que l'on connaît, Stanley Kubrick immortalisait les rues de New York.
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C’est à l’âge de 13 ans que Kubrick a eu son premier appareil photo, par son père, lui faisant oublier sa vocation de jazzman. Tirant son inspiration des scènes de Weegee qui dépeignaient la rue, la violence et la criminalité crûment, il devient le photographe officiel de son lycée et utilise sa chambre noire familiale pour développer ses clichés.
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À partir de sa seizième année, il commence à travailler pour le magazine Look. La première image que la publication illustrée lui achète est celle d’un vendeur de journaux en larmes après avoir appris le décès Franklin D. Roosevelt, le 12 avril 1945. Cette photo marque le point de départ d’une belle collaboration longue de quatre ans entre l’apprenti et le journal, et le réalisateur en devenir y fait ses premières armes.
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De cette période, nous gardons de sublimes tirages en noir et blanc pris sur le vif, rendant compte de son œil artistique qui ne finira jamais de s’aiguiser. Sa maîtrise de la lumière, ses compositions audacieuses et sa manière de saisir le mouvement ne seront que des outils nécessaires à sa carrière de cinéaste visionnaire. Une archive précieuse qui dresse le portrait du New York des années 1940.