Warm Up : French 79, le Français qui remet la house au goût du jour

Publié le par Louis Lepron,

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D’où viens-tu ?

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Je suis né et j’ai grandi à Épinal, dans les Vosges. J’y ai fait beaucoup de skate sous la pluie. Ça fait maintenant douze ans que j’habite à Marseille, au soleil !

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Comment et quand as-tu découvert la musique ?

J’ai découvert la musique comme presque tout le monde, en écoutant ce qu’écoutaient mes parents et mes deux grandes sœurs. Je me suis vraiment plongé dans la musique grâce à mon premier Walkman avec lequel j’ai écouté mes premiers album en boucle. Je pense à la bande originale du Grand Bleu d’Éric Serra.

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Est-ce que tu as eu différents projets avant d’en arriver là ?

Je ne sais même pas si je suis capable d’énumérer tous les groupes dans lesquels j’ai joué, mes premiers concerts où j’étais batteur, etc.

Le premier véritable groupe que j’ai fondé est Nasser, on a sorti cinq EP et deux albums, puis on a fait 300 concerts environ. J’ai également un autre projet pop, qui s’appelle Husbands, avec mes deux comparses de studio Kid Francescoli et Oh! Tiger Mountain. On finit cet été la tournée de notre album, qu’on a sorti sur le label Sounds Like Yeah fondé par Laurent Garnier.

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Quelles sont tes inspirations ou tes influences musicales ?

Mes véritables inspirations sont encore ancrées dans mon adolescence. Selon moi, c’est la période où tu écoutes des groupes en boucle pendant des périodes de six mois, voire plus. Je pourrais citer Nirvana, les Beastie Boys ou encore Daft Punk, pour ne parler que des moins connus !

Aujourd’hui, j’essaie de ne plus me replonger dans une passion pour un groupe, cela influencerait trop mes compositions. Je cherche à m’inspirer de choses complètement différentes de ce que je fais, je puise dans les suites d’accords africains, les rythmiques baltiques, les chants corses….

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Comment est-ce que tu composes ?

Le matin, (ou des fois un peu plus tard) quand j’arrive au studio, j’essaie toujours d’écrire quelque chose de nouveau, le plus spontanément possible, un rythme, un thème, une suite d’accords, une ligne de chant. Je mets ça de côté et m’y replonge un peu plus tard en faisant des arrangements. J’essaie toujours au maximum de ne pas reproduire quelque chose que j’aime ou que j’ai écouté récemment. Si c’est le cas, ça part à la poubelle !

Tu nous fais écouter ?

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Pourquoi fais-tu de la musique ?

Pour m’amuser, c’est vraiment une passion ! Je n’ai pas du tout l’impression de travailler mais plutôt d’être en vacances tout le temps.

Si tu avais un conseil aux auditeurs pour écouter ta musique ?

Écoutez ça dans le TGV, à 300 kilomètres/heure.

Comment définirais-tu ton projet ?

C’est de la musique électronique, mais pop.

French 79 sera en concert privé le 13 juillet à Paris, le 24 septembre à Marseille dans le cadre du festival Marsatac