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Vieux de 2 000 ans, le taekkyon se pratique a mains nues. Il consiste à frapper du pied le visage de son adversaire, de le faire tomber ou encore reculer sans saisir ses vêtements, ni le blesser. Le tout, de façon fluide et souple avec des mouvements doux et circulaires, dans le respect et la considération de l’adversaire. Les attaques et les parades emploient tant les mains que les pieds, dans une danse aérienne qui peut faire penser à la capoeira brésilienne.
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Le taekkyon aurait été créé par des populations troglodytes qui traversaient la frontière coréenne pour arriver en Chine. Dans la vidéo Dancing with Kicks : Mastering the Korean Martial Art of Taekkyeon, Great Big Stories part à la rencontre de Jeong Gyeong-hwa, maître de taekkyon et directeur de recherche sur le sujet à l’université de Chungju, en Corée du Sud.
“Lorsque vous apprenez le taekkyon pour la première fois, c’est comme apprendre à danser […] Vous vous balancez doucement et tordez votre corps. Et en définitive cela vous donne l’impression de danser”, explique-t-il.
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La finalité du taekkyon – comme la plupart des arts martiaux – ne consiste pas tant à vaincre son adversaire qu’à trouver la paix intérieure et la sérénité, tout en apprenant le contrôle de soi pour s’élever spirituellement.