Tumblr : Graffitivre ou le plaisir d’écrire

Publié le par Tomas Statius,

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Exhibition d’une pulsion psychotropée, écho d’une phrase restée trop longtemps enfermée dans la tête d’un esprit aussi égaré que farceur ; c’est la caution ghetto de l’écriture de rue, une trace au posca qui jaillit sans question préalable et qui ne demande aucune réponse. C’est un sabotage de l’harmonie citadine qui s’offre au passant. Gratuit, tordu, drôle, inscrit par un auteur anonyme qui ne doit pas forcément se souvenir du précieux vestige pariétal abandonné, le graffitivre surpasse les gribouillis et ridiculise la poésie urbaine

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Preuve que le graff dans sa version “primitive” est une émanation de la psyché. Une expression spontanée, vieille comme le monde, dont l’existence encore aujourd’hui prouve une chose : l’écriture, même vandale, même sur un mur, est quelque chose de résolument humain.

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Graffitivre – des lettres spontanées