Trois destinations de vacances dépaysantes où parler français loin de la France

Publié le par Marie Houssiaux,

(© Flickr/Michael McCarthy)

A voir aussi sur Konbini

Dans sa quête de dépaysement, le voyageur francophone oublie parfois que la pratique d’une langue étrangère n’est pas un bagage indispensable pour qui veut partir au bout du monde. 29 États reconnaissent en effet le français dans leur constitution, et on estime à 274 millions le nombre de personnes qui le parlent à travers la planète. Voici trois idées de destinations pour partir de France sans emmener de dictionnaire bilingue (ou presque).
Évidemment, parler une autre langue que la sienne participe au charme des voyages. Mais converser en français très loin de l’Hexagone n’en demeure pas moins une expérience sympathique. Pouvoir échanger plus que des banalités d’usage avec ses hôtes ou ses compagnons de route rend les conversations souvent plus intéressantes encore, et ne pas avoir à se concentrer pour trouver ses mots permet de se concentrer sur d’autres aspects du voyage. Un plaisir d’autant plus accessible qu’une étude publiée en 2016 fait du français la 3e langue la plus parlée au monde.

Publicité

#1. Le pays cajun, un petit bout d'”Amérique française”

#2. Le Nouveau-Brunswick, province canadienne bilingue

Moins connue des Français que le Québec, et au moins vingt fois plus petite, la province canadienne du Nouveau-Brunswick a pourtant bien des atouts à faire valoir. Au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie, ce territoire qui compte près d’un tiers de locuteurs de langue française fait partie des “états fédérés ou territoires autonomes ayant le français comme langue officielle ou co-officielle”, au même titre que Pondichéry en Inde, le Val d’Aoste en Italie ou la fédération Wallonie-Bruxelles en Belgique. Les francophones du Nouveau-Brunswick se concentrent essentiellement dans le nord et l’est de la province, notamment en Acadie, où les prétextes au tourisme sont nombreux. Fière et forte de ses traditions, de sa musique et de sa cuisine, cette région à l’hospitalité légendaire est une destination très sympathique où l’on trouve à la fois d’immenses forêts, une campagne ravissante et un littoral ponctué de jolis villages côtiers et de plages de sable dont certaines baignent dans l’eau salée la plus chaude du Canada !

Publicité

Le Nouveau-Brunswick, seule province canadienne à être officiellement bilingue, possède en tout plus d’une cinquantaine de plages que ces eaux tièdes rendent particulièrement propices à la baignade. Sa côte est réputée pour l’observation de baleines, notamment dans la baie de Fundy. Royaume des marées géantes, le littoral de la baie est aussi l’endroit parfait pour pratiquer la randonnée, faire du vélo ou essayer le kayak de mer. La région se prête également à d’autres activités aquatiques, dans ses cours d’eau souvent poissonneux où l’on peut aussi bien pêcher paisiblement que descendre des rapides à toute vitesse. On ne quitte pas le Nouveau-Brunswick sans avoir fait le tour de ses villes, depuis l’élégante capitale provinciale de Fredericton, le port de Saint John ou Dieppe et Moncton, toutes deux appréciées des adeptes du shopping (que l’on appelle ici “magasinage”).
Le site officiel du tourisme au Nouveau-Brunswick permet de faire le plein d’informations utiles sur la province.

Publicité

#3. Le Vanuatu, des îles aussi paradisiaques que lointaines

Billets d’avion coûteux, escales nombreuses et voyage de plus de 30 heures : il ne faut compter ni son argent ni son temps pour avoir la chance de découvrir l’archipel du Vanuatu, dans le sud-ouest de l’océan Pacifique. Des efforts qui sont toutefois récompensés après quelques heures passées sur place, tant cette destination est belle et accueillante. Administré conjointement par la France et le Royaume-Uni jusqu’à son indépendance en 1980, le Vanuatu a la particularité d’être le pays qui possède la plus forte densité linguistique au monde. Il compte plus d’une centaine de langues indigènes et 3 langues officielles : le bichelamar, l’anglais et le français, parlé par environ 40 % de la population locale. Voilà qui suffit aux francophones invétérés pour communiquer sur place et profiter pleinement des nombreux atouts de ces îles de rêve. Le Vanuatu est notamment célèbre pour la beauté de ses fonds marins, où cohabitent des centaines de variétés de coraux et de poissons. La plus grande île de l’archipel, Espiritu Santo, est d’ailleurs un spot de plongée mondialement connu où une simple session snorkeling réserve de formidables découvertes. De manière générale, le Vanuatu se prête idéalement aux activités de plein air comme la randonnée, le kayak, la voile ou l’équitation.

Rafting, kayaking, canoeing, paddling, sailboarding, speed boating, sailing - there are so many ways to enjoy Vanuatu's stunning lagoons and beaches, so get up early and seize the day! #airvanuatu #vanuatu #discovervanuatu #travel #journey #holiday #adventure #island #islandlife #ocean #beach #lagoon #watersports Photo credit: @robmulally

Une publication partagée par Air Vanuatu (@airvanuatu) le

Publicité

L’archipel abrite également une flore d’exception, dont beaucoup d’espèces impossibles à observer ailleurs et des végétaux indissociables des îles du Pacifique, comme le palétuvier, l’hibiscus, les manguiers ou les orchidées sauvages. Le Vanuatu compte aussi plusieurs volcans en activité, concentrés sur l’île de Tanna. Les restaurants et boutiques de la capitale, Port-Vila, qui se trouve sur l’île principale d’Éfaté, permettent de découvrir deux des trésors qui font la fierté des Vanuatans : la gastronomie locale, aux influences tour à tour océaniennes, européennes et asiatiques, et ses spécialités réputées comme le bœuf, le poivre, la vanille ou encore le café de Tanna, mais aussi l’artisanat avec le travail du bois, de la terre cuite et des végétaux.
Le site du magazine Géo donne quelques conseils et informations pratiques sur le Vanuatu, ses principales caractéristiques et ses sites touristiques incontournables.