Selon une étude, travailler avant 10h s’apparente à de la torture

Publié le par Thibault Prévost,

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Diabète, obésité… et 711 changements dans les gènes

Pour le chercheur, le sommeil est un enjeu de santé publique et une réforme des rythmes de travail doit être menée de toute urgence dans le monde.

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“Nous vivons dans une société en manque de sommeil”, a ainsi déclaré Kelley, “ce qui est très dommageable pour l’organisme car cela affecte à la fois les systèmes physiques et émotionnels. (…) Vous ne pouvez pas modifier votre rythme de 24 heures. Vous ne pouvez pas apprendre à vous lever à une certaine heure. Votre corps s’habitue à la lumière solaire et vous n’en êtes même pas conscient car cela dépend de l’hypothalamus, pas de la vue.”

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De très nombreuses études se sont penchées, ces dernières années, sur les effets du manque de sommeil sur l’organisme a plus ou moins long terme : en plus de diminuer la performance cérébrale, d’être lié à la surconsommation d’alcool et de drogue, d’accroître les risques d’AVC, d’obésité, de cancer, et tout simplement la probabilité de mourir avant 65 ans, le manque de sommeil se répercute même sur les gènes, avec 711 changements répertoriés dans l’organisme de ceux qui dorment moins de six heures par nuit.
Pour Paul Kelley, ces résultats sont surtout l’occasion de “faire quelque chose qui bénéficierait à des millions de gens sur Terre”. Tout en fournissant un alibi sublime à autant de salariés noctambules. Pensez-y : la prochaine fois que vous arrivez en retard au turbin, vous pourrez toujours invoquer la Convention de Genève pour vous défendre.