En images : retour sur la carrière hors du commun de Prince

Publié le par Trudy Barry,

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Retour en images sur la vie et l’œuvre du Kid de Minneapolis, qui s’est éteint hier à l’âge de 57 ans.
Prince s’est éteint hier à Paisley Park, sa propriété près de Minneapolis, sa ville d’origine. Il était âgé de 57 ans.
Vendredi dernier, alors qu’il faisait route pour un concert à Atlanta, l’avion de Prince a atterri d’urgence à Moline dans l’Illinois, où le chanteur a dû être hospitalisé. Le lendemain, lors d’une apparition publique, l’artiste avait inquiété ses fans en les prévenant qu’ils pouvaient “attendre encore quelques jours avant de se mettre à prier”.
Voici un résumé de la carrière du Kid de Minneapolis, depuis For You, son premier album, jusqu’à, plus récemment, son incroyable compte Instagram.

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Les années 1970 : le basket, les démos et les débuts

Les années 1980 : Purple Rain, androgynie et sex-appeal

Les années 1990 : maître zen, esclave et Love Symbol

(© Paisley Park/Warner Bros)

(© Rolling Stone)

(© Brian Rasic/Rex Features)

L’image de Prince s’est un peu assagie dans les années 1990. Au tout début de la décennie, il se laisse pousser les cheveux pour jouer, écrire et réaliser Graffiti Bridge, la suite, non officielle, de Purple Rain.
Il reste une bête de scène, tout en adoucissant un peu la sexualité manifeste de son style.
En 1993, du fait d’une guerre autour des droits de sa production avec Warner Bros, Prince change son nom pour un symbole, appelé plus tard “The Love Symbol #2”. À la même époque, l’artiste se fait appeler par un sobriquet tout aussi dur à prononcer : The Artist Formerly Known As Prince (l’artiste précédemment connu sous le nom de Prince)
(Gif via allprinceallthetime/tumblr)

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Les années 2000 : Rave Un2 The Joy Fantastic, le superbowl, et les 21 nuits à Londres

(© NPG/Arista/Housequake)

(© NPG/Columbia)

(© Youtube)

(© Randee St. Nicholas)

(© NPG/Universal)

Le nouveau millénaire commence plutôt calmement pour Prince. Il abandonne le symbole et reprend son prénom en 2000. Il sort des albums à tour de bras, mais ceux-ci passent plutôt inaperçus. Ses guitares sensuelles laissent place à un son et une image plus expérimentaux.
C’est en 2007 que l’on assiste à la renaissance du Purple One grâce à sa performance lors de la mi-temps du Super Bowl. Le concert qui a lieu sous une pluie diluvienne est considéré comme le meilleur jamais donné lors de cette grande messe. Lorsque les organisateurs du show le préviennent du risque de pluie, Prince répond : “Est-ce que vous pouvez faire qu’il pleuve plus fort encore ?”
La même année, il joue 21 soirs d’affilée à Londres, dans une O2 Arena à guichets fermés. Étrangement, lui qui a toujours été tatillon sur les droits offre son dernier album dans l’édition du dimanche du Daily Mail. Ces concerts sont une énorme réussite. Prince réussit à fusionner son répertoire plus ancien et ses nouveaux morceaux. Toutefois, une religiosité croissante le conduit à s’écarter de ses morceaux les plus explicites.

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Les années 2010 : les concerts secrets, Tidal et Instagram

(Photo: Rolling Stone)

(© John Shearer/Associated Press)

Une photo publiée par PRINCESTAGRAM (@prince) le



 Prince a réussi le défi de s’inscrire dans le style de vie du XXIe siècle tout en revenant à ses racines musicales. Ses titres éthérés du début du siècle cèdent le pas à des morceaux où l’on célèbre le retour des guitares distordues et sexy. Il se laisse pousser les cheveux avec coupe afro, un look avec lequel on ne l’avait pas vu depuis le début des années 1970.
(Gif via tinypic)

Traduit de l’anglais par Dario

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