Rencontre avec Joachim Son-Forget, l’homme qui brigue la tête du bureau exécutif de LREM

Publié le par Astrid Van Laer,

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“J’y vais pour gagner”

Ce radiologue, qui continue à exercer une fois par semaine, est persuadé que sa démarche va séduire : “Moi, j’y vais pour gagner.” À seulement 34 ans, ce dernier part donc confiant, car selon lui, il y a de “vraies divergences” concernant la méthode et la façon dont le mouvement politique doit être incarné et représenté.
Même si la liste de l’actuel porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, est donnée gagnante, Joachim Son-Forget assure être là pour faire entendre une voix dissidente. Il détaille notamment l’ouverture sur l’Europe et le monde, qu’il juge nécessaire notamment en raison de l’échéance prochaine des élections européennes :

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“Ce que je veux, c’est que l’on puisse expliquer une vision sur le sentiment d’appartenance européenne, afin qu’elle concurrence les véhémences nationalistes que l’on voit surgir partout. Sur ce sujet, il faut vraiment avoir des petits relais partout, et faire des Français des communicants de cette idée et des ambassadeurs de cette vision.”

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Joachim Son-Forget insiste également sur l’idée de démocratie interne, participative et inclusive, dans le but d’avoir une vraie vision d’avenir sur le long terme, et surtout de “ne pas reproduire le schéma vertical de l’exercice du pouvoir, imposé par la Constitution et les institutions”. Il développe ainsi :

“L’autre point qui constitue mon projet est de former tous les référents et animateurs, de leur donner de vrais outils de riposte et de préparation pour la suite, parce que nous, nous ne sommes que de passage : on ne fera qu’un mandat ou deux pour la plupart des députés qui sont de ma liste. Donc il faut préparer ceux d’après. Il faut un véritable trait d’union entre les militants et nous, qui avons accédé à des fonctions temporaires.”

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Souhaitant aider “ceux qui aimeraient pouvoir être mieux consultés”, Joachim Son-Forget dit ne pas avoir d’autre ambition politique, du moins “pour l’instant”. Il ne semble d’ailleurs pas avoir la politique chevillée au corps. La neuroradiologie et sa passion pour le clavecin, qu’il pratique professionnellement, occupent encore une partie de son emploi du temps, déjà bien chargé à cause des allers-retours entre sa ville, Genève, et Paris.

À voir -> Vidéo : l’interview Speech avec Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement