Les météorologues américains n’ont plus assez de couleurs pour illustrer la chaleur sur leurs cartes

Publié le par Jeanne Pouget,

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À cause des températures de plus en plus élevées, les météorologues américains galèrent à distinguer visuellement les vagues de chaleur sur leurs cartes. Une information plus flippante que marrante.

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Après avoir utilisé toutes les nuances de jaune, d’orange, de rouge et même de violet, les météorologues américains se retrouvent désormais dépourvus pour illustrer des températures qui n’en finissent plus de grimper. La semaine dernière, aux États-Unis, on enregistrait par exemple 48 degrés Celsius en Arizona, quasiment un nouveau record de chaleur, qui a entraîné la fonte de certains murs, la perturbation du trafic aérien ou, plus rigolo, des cours de cuisine improvisés sur des capots de voitures transformés en barbecues pour l’occasion. Des vagues de chaleur toujours plus fortes, qu’il s’agit pour les météorologues d’illustrer et de distinguer sur leurs cartes. Mais comment faire plus rouge que rouge ?

Violet, rose… ou vert ?

Dans l’une de ses présentations climatiques datée du 21 juin dernier, l’organisme météorologique WeatherBELL Analytics s’est ainsi retrouvé à court de couleurs. Comme on peut le constater dans le tweet ci-dessus, les températures les plus chaudes étaient représentées par une sorte de vert clair assez indéfini… Ce qui n’a pas manqué d’attirer des remarques ironiques : “Toutes les nuances d’orange et de rouge ont été utilisées. Le degré supérieur de chaleur, habituellement représenté par du violet, a été balayé de cette carte. Je présume qu’il fait tellement chaud qu’il est devenu vert”, écrit le météorologue Mark Torregrossa sur le site MLive.
Il ajoute que les scientifiques utilisent habituellement des couleurs chaudes à base de jaune, comme l’orange, le rouge voire le marron, mais que les records de chaleur observés en Californie, en Arizona et dans le Nevada la semaine dernière ont littéralement envoyé valser leur palette habituelle. En 2013, les météorologues australiens s’étaient déjà retrouvés face au même problème pour illustrer des températures avoisinant les 52 et 54 degrés… Étant donné qu’il n’existe pas de système de colorimétrie universelle pour les cartes météorologiques, ils avaient alors choisi d’utiliser du rose et du violet.

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